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Nouveau Code des personnes et de la Famille : qui est l’initiateur de la pétition pour la révision du texte ?

Publié le samedi 6 juillet 2019  |  Aujourd`hui au Faso
La
© Présidence par DR
La FAIB apporte son soutien au Président du Faso dans son combat pour la promotion de la paix au Burkina
Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience, dans la matinée du lundi 19 mars 2018 à Ouagadougou, le bureau de la Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB).
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Le processus de relecture du Code des personnes et de la Famille continue de susciter des réactions au sein de l’opinion. Et le moins qu’on puisse dire c’est que plusieurs cercles n’approuvent pas le nouveau Code des personnes et de la Famille en phase d’être adopté par le législateur. Moins de deux semaines, après le communiqué de presse de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) qu’elle a rendu public pour dénoncer son «exclusion» dans le processus de rédaction du texte, on apprend que plusieurs acteurs s’activent à faire aboutir une pétition contre certaines dispositions du nouveau Code en total déphasage avec leur vision . A ce qu’on dit, plusieurs figures et pas des moindres ont d’ores et déjà apporté leur soutien à cette démarche qui vise à faire entendre la voix des associations islamiques dans ce processus qui n’aurait pas été participatif et ouvert. En somme et selon une source bien introduite, la pétition demande «la révision de la Loi qui stipule qu’au Burkina Faso, le mariage entre deux personnes n’est autorisé avant l’âge de dix-huit ans et la réinstauration de l’enseignement de l’Education civique et morale dans les écoles».

Mais la question qui revient est de savoir qui est l’initiateur de cette pétition qui semble susciter un engouement certains milieux confessionnels. Si l’on s’en tient au communiqué du 24 juin 2019 de la FAIB qui s’en est démarquée, cette initiative n’est nullement à mettre à son actif. Mais quels en sont les véritables initiateurs ? Et pourquoi, n’avoir pas pris le soin d’associer cette association qui porte depuis plusieurs années la voix de la communauté musulmane ? Ces questions que nous avons posées se sont heurtées à un mutisme partout où nous sommes passés. En attendant donc d’en savoir davantage sur les auteurs de l’initiative, la pétition suit son petit bonhomme de chemin dans la capitale et à l’intérieur du pays à la conquête du maximum de signataires.

Rappelons que dans ledit communiqué, la FAIB avait «déploré le fait qu’elle n’ait été ni impliquée ni consultée. C’est pourquoi elle a attiré l’attention du ministère sur le risque d’adoption d’un Code non consensuel. Elle espère que les porteurs de cette révision reverront leur démarche pour plus de consensus autour du futur CPF, objet de toutes les attentions de notre part».
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