Présidée par le maire de la ville de Ouagadougou, la deuxième session ordinaire du Conseil municipal s’est tenue hier mercredi 3 juillet 2019, dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville. Sept points sont inscrits à l’ordre du jour de cette session.
Après avoir procédé à la vérification du quorum, le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, a présenté l’ordre du jour qui a été amandé par les 196 conseillers présents avant que ne débutent les travaux. Au total, sept (7) points sont inscrits à l’ordre du jour.
Selon les explications du maire Armand Pierre Béouindé, cette session va consacrer la présentation des comptes de 2018 et 2019. A l’en croire, les comptes de 2018 doivent être montrés aux conseillers pour qu’ils puissent prendre connaissance des autorisations qu’ils avaient données pour exécution de ce budget. Cela leur permettra d’avoir une idée de ce qui a été fait. Dans le cas contraire, ils devront rendre compte. Ensuite, le budget supplémentaire, qui est un budget intermédiaire va être présenté au cours de cette session. «Un budget, ce sont des prévisions de dépenses et en cours d’exercice, il arrive que les prévisions que nous avons eues à faire soient en recettes ou en dépenses, on ne soit pas arrivé totalement à les faire où que nous ayons totalement dépassé nos prévisions. Il faut donc réajuster ce budget et comme cet arbitrage est au niveau simplement de l’exécutif, il faut le soumettre aux conseillers qui l’approuvent avant qu’il ne devienne exécutoire», a-t-il précisé. Cette situation est due à la crise qui a secoué le ministère en charge des Finances.
Beaucoup de projets qui avaient pourtant été budgétisés n’ont pu être réalisés parce qu’une partie des recettes municipales est collectée par les agents du Trésor et des Impôts. «A cause du mouvement d’humeur, nous n’avons pas pu atteindre un certain nombre d’objectifs.
Vu qu’on n’a pas atteint ces objectifs, il est tout à fait normal que nous corrigeons le budget pour l’adapter à la réalité de notre vraie trésorerie et voir comment donner une nouvelle dynamique à tout cela», a déclaré le bourgmestre de Ouagadougou. Outre les budgets, il sera examiné à cette session, une délibération qui va consacrer les résultats d’un appel d’offre international qui a été lancé pour reconstruire la gare de l’ouest (après le pont de Boulmiougou en allant à Bobo). A l’entendre, la restructuration de cette gare va aider à une meilleure mobilité dans la ville de Ouagadougou.
Les travaux de ce chantier vont démarrer après l’aménagement de la gare Ouagarinter. Autre délibération à cette session, c’est la présentation aux conseillers du nouveau bureau élu du comité exécutif de jumelage de la ville de Ouagadougou. «Il y a un nouveau bureau qui a été mis en place et les textes nous obligent à les présenter au conseiller et qu’une délibération soit prise pour consacrer leur début de fonction», a-t-il précisé.
Par ailleurs, sur la question des femmes de la brigade verte, le maire Béouindé assure qu’elle est réglée. Selon ses explications, ces femmes ne sont pas des employées de la mairie. C’est une association avec laquelle la mairie a une convention tripartite (mairie-brigade verte-Etat du Burkina Faso).
Chacun doit jouer sa partition, mais compte tenu d’un certain nombre de problèmes, l’Etat a mis du retard pour verser sa quote-part pour le traitement des salaires de ces femmes. De ses dires, c’est ce qui a expliqué qu’à un certain moment, la mairie seule ne pouvait pas faire face au traitement des salaires des femmes de la brigade verte. Tout est rentré dans l’ordre et nous sommes en train de nous réorganiser pour que cela ne se reproduise plus et pour donner une nouvelle dynamique à la salubrité de la ville de Ouagadougou.
Et pour ce qui est de la divagation des animaux dans la ville, le maire assure qu’une campagne va démarrer dans peu de temps pour sensibiliser les populations sur ce phénomène qui n’honore pas la capitale.