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Examens scolaires spéciaux : le ministère de l’Education dévoile sa stratégie

Publié le jeudi 4 juillet 2019  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgence Dandjinou
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L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu, le mercredi 3 juillet 2019 au palais de Kosyam sous la direction du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Plusieurs dossiers ont été examinés, dont la stratégie de rattrapage des examens scolaires session 2019 dans les zones d’insécurité.

Le gouvernement se prépare aux sessions de rattrapage pour les élèves n’ayant pas pu participer aux examens de fin d’année du fait de l’insécurité. Le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a dévoilé lors du traditionnel Conseil des ministres, tenu hier mercredi 3 juillet à Kosyam, sa stratégie pour l’organisation des examens spéciaux. Sans trop donner de précisions, consigne sécuritaire oblige, le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, a indiqué que ces examens concernent plus de 2 000 élèves en quête du CEP, du BEPC et du BAC.

Autre sujet débattu, le train de vie de l’Etat. A ce sujet, le porte-voix de l’exécutif a relevé que les 14 mesures annoncées par le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement ont été passées à la loupe. Il ressort que certaines ont connu un début de mise en œuvre dans les départements ministériels. Il s’agit, entre autres, de la question du carburant et de la gestion des missions. D’autres mesures n’ont pas encore été appliquées pour la simple raison qu’elles nécessitent l’adoption de décrets, a fait savoir le ministre Dandjinou. «Des directives ont été données pour une accélération de ces mesures» a-t-il rassuré. Le porte-parole du gouvernement a aussi fait cas de l’adoption, au cours du conseil, d’un schéma directeur d’aménagement numérique du Burkina Faso sur une période de 10 ans à compter de 2019. Ledit plan, a-t-il expliqué, comporte quatre orientations stratégiques. Ainsi, l’Etat prévoit étendre la couverture de l’Internet, la barrière tarifaire relative aux capacités, le développement des contenus et des hébergements nationaux et le renforcement de la formation aux métiers du haut débit et du très haut débit.

Ce schéma directeur, selon M. Dandjinou, sera financé en partie par les opérateurs privés à hauteur de 246 milliards F CFA. Les ministres ont également, au cours de la rencontre, autorisé la ratification de trois accords signés le 10 mai 2019 et dont le montant total est évalué à 78 milliards F CFA. Le premier accord concerne l’Association internationale de développement et le second est relatif au centre d’excellence qui vise l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur. Tandis que le troisième porte sur un appui financier pour l’amélioration de la gestion des ressources naturelles et la fourniture en soins de santé. Outre les dossiers examinés, une série de communications orales a été faite lors du Conseil des ministres par le ministre de la Santé, Léonie Claudine Lougué. Celle-ci a fait le point des mouvements sociaux au sein de son département.

«Nous avons reçu des orientations», a-t-elle soutenu. Elle a précisé qu’il s’agit de rassurer les populations que le gouvernement se préoccupe de leur santé. S’agissant des points de revendications des syndicats, la ministre a soutenu que l’exécutif est à la tâche. «L’opérationnalisation de la loi sur la Fonction publique hospitalière qui a plus d’une vingtaine de textes n’est pas aisée. Le gouvernement rassure que les protocoles d’accords signés avec les partenaires sociaux est un passif à apurer», a-t-elle signifié. Cependant, elle a relevé que dans la mise en œuvre de ces accords, des difficultés subsistent, d’où une rencontre qui a eu lieu avec les syndicats le 27 juin 2019. De son avis, concernant la gestion des carrières, le ministère dispose de propositions techniques qui seront soumises au gouvernement pour des orientations à donner.

Pour ce qui est de l’apurement des dettes financières induites par la mise en œuvre de la Fonction publique hospitalière, Léonie Claudine Lougué a expliqué la complexité du travail. «Il faut évaluer le montant pour l’ensemble des 30 000 agents du ministère afin de dégager l’incidence financière de cette augmentation. Les évaluations ont été faites, il reste les contrôles. Les partenaires seront informés lorsque tout sera fini», a-t-elle signifié.

Abdoulaye BALBONE
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