Depuis environ 16 mois, 84 accusés sont face au tribunal militaire de Ouagadougou dans le procès du putch manqué de septembre 2015. Après les réquisitoires du parquet, les avocats de la défense ont entamé les plaidoiries pour leurs clients. Chacun demande l’acquittement pour « infractions non constituées ». Le parquet militaire a requis de 5 à 25 ans de prison ferme contre ces accusés. Ce mardi 2 juillet, huit militaires et civils ont demandé la clémence du tribunal.
Le sergent Amidou Pagbelem est poursuivi pour des faits de complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires et dégradation volontaire aggravée de biens. Pour sa défense, il a soutenu n'avoir fait qu’obéir à ses supérieurs en participant à l’interruption des émissions de plusieurs stations de radio.... suite de l'article sur RFI