Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Procès du putsch : Fatoumata Diawara Thérèse implore «en larmes» la clémence du tribunal

Publié le mardi 2 juillet 2019  |  AFRIK GENIE
Procès
© Autre presse par DR
Procès putsch manqué: les avocats de la Défense à madame le premier président de la Cour de cassation
Comment


Après que ses avocats aient plaidé en sa faveur, Fatoumata Diawara Thérèse, la fiancée du fils du général Gilbert Diendéré a contrairement à ses précédents passages imploré la clémence du tribunal.

« Qu’est-ce qu’une femme a à foutre son nez dans une histoire de coup d’état », tel a été les propos de Me Dabo dès l’entame de son propos en guise de plaidoirie pour dame Diawara. A l’en croire, lorsqu’on entend de tel propos tenus par certains partis on ne peut qu’être exacerbé, offusqué. Et d’ajouté qu’au lieu d’établir les faits reprochés à elle, on la qualifie de maréchal, de général, d’hautaine alors que sa cliente n’est tout autre qu’une jeune mère célibataire, fiancé au fils du général au moment des faits.

Toutefois, pour Me Dabo, l’accusation d’attentat à la sureté de l’état en confrontation avec ses PV démontrent qu’elle n’a commis aucune infraction. « Au regard de l’impossibilité de rattacher les écoutes, de l’inexistence de preuves, je demande au président de déshabiller son regard de la réquisition de celle du parquet. Cette femme n’a pas sa place ici mais auprès de son fils » a souligné Me Dabo. Contrairement à lui, Me Seydou Nyamba lui estime que dame Diawara était attachée au moment des faits à une famille ; par conséquent ne pouvait donc pas agir autrement. C’est pourquoi tout comme son confrère, il a imploré la clémence du tribunal compte tenue de sa situation de femme enceinte ayant accouché en situation de détention.

Des propos de l’accusé à l’appel du président du tribunal

• Je n’ai jamais été commanditaire encore moins un acteur actif ou passif de ces événements.
• Ils m’ont reproché d’être méchante et agressive. La plupart des hommes connaissent le stress et les humeurs d’une femme enceinte.

• Je demande pardon à ceux qui ont subi des torts quels que soit leur bord ou leur appartenance.

• Je ne suis ni politicienne ni militaire.

• Les erreurs sont de ce monde partagent nos vies et nous rappellent la réalité.

• La sagesse s’acquiert avec les événements de notre vie.

• Monsieur le président, veuillez avoir un regard bienveillant sur ma situation de famille.

• Je souhaite me consacrer à l’éducation de mon fils.

• Je demande votre clémence afin qu’au-delà de ma personne, mon enfant ne soit pas puni.

Notons qu’à la suite des Me Dabo, Nyamba, d’autres avocats sont également passés pour plaider pour leurs clients. Il s’agit notamment de Me Bazemo conseil du capitaine Ouédraogo Seydou Gaston et du caporal Ouédraogo Issaka qui a plaidé pour l’acquittement pur et simple de ses clients. « J’ai cherché en vain mais je n’ai vu aucune charge pesant contre mes clients » s’est-il offusqué. A sa suite Me Martine Tologo a elle aussi plaidé pour l’acquittement de Diéssongo Soumaila et de Zallé Mahamadi, client de l’accusé.
Le procès se poursuit demain 02 juillet 2019 avec les plaidoiries de Me Kiemtarboumbou.
Commentaires