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Burkina: un ex-soldat abattu après avoir tiré sur la résidence du président
Publié le samedi 31 aout 2013   |  AFP


Palais
© Autre presse
Palais présidentiel de Kosyam.
Ouagadougou


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Un ex-soldat de la sécurité présidentielle burkinabè a été "abattu" après avoir attaqué à la kalachnikov la résidence du président Blaise Compaoré, a-t-on appris samedi de sources sécuritaires à Ouagadougou.

"Hier (vendredi) à la nuit, un ex-soldat a tenté d’attaquer la résidence du chef de l’Etat (...) il a été abattu ", a déclaré à l’AFP un haut responsable militaire à la présidence burkinabè.

Selon des informations concordantes, le soldat de première classe Romuald Tuina, radié depuis quelques années du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), la garde prétorienne du président Compaoré, s’était habillé en tenue militaire, et a réussi à tromper la vigilance de la sentinelle pour s’introduire dans l’enceinte du palais. Il a d’abord réussi à faire sauter le groupe électrogène avant de s’introduire dans un tunnel d’évacuation.

"Il a été abattu par des éléments du RSP pendant les échanges de tirs au moment où il tentait de faire sauter la poudrière (endroit où sont stockées les armes, ndlr)", a ajouté l’officier.

Aucun mobile n’a été avancé sur les agissements de ce soldat qui avait déjà braqué une banque en plein jour à Ouagadougou et emporté plusieurs millions de francs CFA.

"C’est un acte isolé d’un soldat qui voulait certainement se venger et qui a profité de la connaissance du système" de sécurité, a commenté un autre officier, refusant de parler "d’une tentative de putsch".

Le régime du président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir lors d’un coup d’Etat en 1987, a été secoué au premier semestre 2011 par des manifestations populaires et surtout des mutineries dans la quasi totalité des casernes du pays qui ont touché jusqu’à sa propre garde.

M. Compaoré avait réussi à reprendre la main après avoir mâté à Bobo Dioulasso (sud-ouest) les derniers mutins, faisant officiellement six morts.

Depuis il a remanié son gouvernement, nommé de nouveaux chefs militaires et s’est octroyé le ministère de la Défense.

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