Ceci est la déclaration du président du Faso sur la situation du paludisme. Il a exhorté l’ensemble des Burkinabè à une mobilisation exemplaire afin que dans nos familles, aucun cas de paludisme ne survienne.
« La commémoration en différé de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme et le lancement demain 28 juin 2019 à Bobo-Dioulasso de la campagne de distribution universelle de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action constituent deux évènements majeurs de notre agenda pour la santé des Burkinabè.
Il vous souviendra que c’est sous le thème : « Zéro palu ! Je m’engage », que la journée mondiale de lutte contre ce fléau a été placée cette année.
Au moment où le rapport 2017 de l’OMS révèle que la lutte contre le paludisme enregistre un grand recul avec plus de cinq millions de cas supplémentaires par rapport à 2016, nous devons tous nous mobiliser pour lutter plus énergiquement contre cette maladie.
La lutte contre le palu nécessite un investissement continu de la part des professionnels de santé et un réel engagement politique de l’Etat, des communautés et du secteur privé.
C’est pourquoi, j’exhorte, chaque Burkinabè, où qu’il soit, à une mobilisation exemplaire afin que dans nos familles, aucun cas de paludisme ne survienne.
Cet engagement qui, a priori, semble utopique, est bien possible. Cela a été possible ailleurs, et est également possible chez nous.
A cet égard, la campagne de distribution universelle de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, constitue un signal fort qui nous invite à sortir massivement sur les sites de distribution pour les obtenir. Je souhaite à tous et à chacun, d’en faire un bon usage.
C’est l’occasion pour moi de renouveler mes remerciements aux partenaires techniques et financiers qui demeurent toujours à nos côtés afin que nous puissions relever les défis dans tous les domaines et particulièrement dans celui de la lutte contre le paludisme.
Je voudrais ici, en mon nom propre et au nom du Gouvernement, vous rassurer de notre engagement à accompagner cette lutte dans un élan populaire vers son élimination complète.
Pour un Burkina Faso sans paludisme, individuellement et collectivement, engageons nous. »