Plusieurs centaines de personnes ont marché ce 25 juin 2019 dans la commune rurale de Zam, province du Ganzourgou (environs 90 km à l’est de Ouagadougou), pour exiger des autortés administratives, le démarrage des travaux de réalisation du barrage Dawaka-Wéotinga.
Hommes, femmes, jeunes, enfants, chefs de villages, notoriétés religieuses sont venus d’une trentaine de villages pour crier leur ras-le-bol face à la lenteur dans le démarrage des travaux de construction de ce barrage.
Ils ont remis un long message au préfet de Zam dans lequel ils attribuent la responsabilité de cette lenteur à quelques personnes du village de Dawaka qui pour des raisons inavouées, selon eux, voudraient « saboter » le projet.
Pour mémoire, le Conseil des ministres, en sa séance ordinaire du mercredi 10 octobre 2018, a délibéré sur l’appel d’offre international n°2018-001T/MEA/SG/DMP du 30/03/2018, et a marqué son accord pour l’attribution de marchés de construction de barrages et de périmètres irrigués dont celui de Dawaka-Wéotinga.
Ledit marché a ainsi été attribué à l’entreprise dénommée «Groupement ECR-BTP-Ingénierie/TSR-GTI».
Selon les marcheurs, la réalisation de cet ouvrage vital pour les populations de la commune de Zam en général se heurterait au refus catégorique de quelques-uns des fils du village de Dawaka, et cela sur « des bases aussi fallacieuses que fantaisistes qui ne cessent de muer dans le temps ».
Ils exigent donc que l’autorité administrative use de tout son pouvoir pour que les travaux puissent démarrer dans les brefs délais. Nous y reviendrons.