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«Je ne démissionnerai pas», Eddie Komboïgo

Publié le lundi 24 juin 2019  |  Sidwaya
Invalidation
© aOuaga.com par A.O
Invalidation de candidatures : le CDP et ses alliés appellent à une désobéissance civile
Mercredi 26 août 2015. Ouagadougou. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) et ses alliés regroupés dans le Groupe de l`appel du 9-Avril ont animé une conférence de presse pour rejeter l`invalidation des candidatures aux législatives du 11 octobre prochain par le Conseil constitutionnel et appelé leurs militants à protester par une désobéissance civile. Photo : Eddie Komboïgo, président du CDP
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Le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, a affirmé, le samedi 22 juin 2019, à Manga, au cours d’un meeting, qu’il ne démissionnera pas de son poste, comme l’ont exigé certains cadres contestataires qui lui reprochent des manquements dans la gestion du parti.

Les dissidents du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), qui souhaitent la démission du président du parti sont désormais fixés sur la décision de ce dernier. A l’occasion d’un meeting du parti, tenu, le samedi 22 juin 2019 à Manga, Eddie Komboïgo a réagi à leur propos en opposant un niet catégorique. «Je ne démissionnerai pas», a lancé du haut de la tribune celui qui tient le bâton de commandement «du parti de l’épi et de la daba». Pour M. Komboïgo, les arguments avancés par ses détracteurs sont fallacieux. Les reproches selon lesquelles il veut couper les ponts avec le fondateur du parti, l’ancien président Blaise Compaoré, son refus du dialogue, la violation des textes du parti ou l’imposition de sa candidature à l’élection présidentielle de 2020 sont, selon lui, «inexacts» et constituent des prétextes utilisés par les contestataires pour «semer la zizanie». En vérité, a-t-il dit, son désir a toujours été de voir le président d’honneur du parti, Blaise Compaoré, «revenir chez lui pour apporter son aide et son expérience au développement du pays». Quant au «supposé» dialogue rompu, il n’en est rien, a-t-il fait savoir, précisant que ce sont «ceux d’en-face» qui refusent la perche tendue en exigeant que «les échanges s’en tiennent seulement à leur seul point de vue».

«C’est Eddie Komboïgo qui sera notre candidat»

De la question querellée du nombre des membres du Bureau politique nationale (BPN), Eddie Komboïgo a expliqué qu’au sortir du 7e congrès du parti, tous, sans exception, avaient soutenu l’idée d’élargir le BPN à plus de 600 membres. C’est seulement après que les contestataires se sont démarqués de la résolution et ont décidé de trainer le parti en justice, a-t-il déploré.
Concernant, enfin, le passage en force de sa candidature pour les échéances prochaines, Eddie Komboïgo a soutenu qu’étant garant de la discipline interne et de la cohésion au sein du parti, il ne saurait violer les statuts en vigueur.

Aussi a-t-il rappelé, il s’agit d’instructions qui lui ont été expressément données par le président d’honneur du parti et auxquelles il n’entend pas s’en passer. Toutefois, il estime avoir le droit, comme tout militant du parti, de se présenter à ce poste. «Nul ne peut me denier le droit d’être candidat à la candidature du parti à l’élection présidentielle le moment venu», a-t-il clamé, ajoutant que ce sont plutôt les cadres contestataires qui foulent aux pieds les règles et statuts, en soutenant une candidature hors du parti. Sur la question à polémique d’ailleurs du candidat du parti, la position de certains cadres, en particulier des membres du Haut conseil, a été donnée aux militants et sympathisants.

« Nous avons un président du parti, nous devons être honnêtes. C’est lui qui doit être le candidat, c’est Eddie Komboïgo. Même si lui-même ne le dit pas, je vous dis qu’il sera notre candidat », a déclaré le coordonnateur du Haut-conseil, Mélégué Traoré. A ses dires, la raison pour laquelle ils ont tranché en faveur du président actuel, c’est sa capacité de résilience. «Il a montré à l’envers de l’adversité, qu’il pouvait tenir la barre», a soutenu M. Traoré qui a informé, à l’occasion, que sa désignation officielle n’était plus qu’une question de temps.

Le président du CDP, Eddie Komboïgo, a invité les contestataires à savoir raison garder et à revenir en famille pour redonner au parti, ses lettres de noblesse. Au demeurant, il a sonné la mobilisation des militants qui, en retour, ont promis s’investir pour porter leur candidat au palais de Kosyam au soir des élections en 2020.

Mamady ZANGO
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