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Burkina faso : le nouveau code penal pourrait conduire jusqu’a dix ans de prison pour diffusion d’information sur les operations militaires

Publié le mercredi 19 juin 2019  |  amnesty.fr
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© Autre presse par DR
Le palais de justice de Ouahigouya
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Le parlement examine la loi demain
Elle affecte notamment les défenseurs des droits humains, les journalistes et les activistes des réseaux sociaux
Le processus d’élaboration n’a pas été inclusif
Le projet de loi portant modification du code pénal contient des dispositions qui restreignent les libertés publiques en particulier les libertés d’expression et de presse et le droit à l’information au Burkina Faso, ont déclaré aujourd’hui Amnesty International, le Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA), le Centre pour la qualité du droit et la justice (CQDJ) et l’Association des bloggeurs du Burkina (ABB).

Alors que le parlement examine demain le projet de loi, les organisations relèvent le risque de criminalisation de l’activité des défenseurs des droits humains, des journalistes, des acteurs des réseaux sociaux et de tout individu qui voudrait recueillir ou diffuser des informations notamment sur des faits liés à des opérations militaires.

« Si la loi est votée, un utilisateur des réseaux sociaux, un journaliste ou un défenseur des droits humains pourrait encourir jusqu’à 10 ans de prison uniquement pour avoir relaté une information liée aux opérations militaires, » a déclaré Yves Boukari Traoré, directeur exécutif d’Amnesty International Burkina Faso.

« Les autorités doivent rejeter ce projet de loi contraire aux obligations nationales et internationales du Burkina Faso en matière de protection des droits humains. La lutte contre les groupes armés et le grand banditisme ne doit pas se faire au détriment des libertés individuelles de tout un chacun. »
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