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Le Quotidien N° 854 du 30/8/2013

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Mise en liberté provisoire des étudiants : « C’est une victoire d’étape » selon le collectif syndical
Publié le vendredi 30 aout 2013   |  Le Quotidien


Deuxième
© aOuaga.com par A O
Deuxième audience du procès de 50 étudiants au Burkina Faso
Mardi 20 août 2013. Ouagadougou. Tenue de la deuxième audience du procès des étudiants interpellés au cours de la manifestation consécutive à la fermeture des cités et restaurants universitaires au début du mois d’août.


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Dans cette déclaration, le Collectif syndical de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) estime que « la mise en liberté provisoire des étudiants inculpés et jetés en prison est une victoire d’étape ». Aussi, appelle-t-il, « ses militants et sympathisants à suivre avec la plus grande attention l’évolution de cette situation ».
« Voilà plus de trois semaines que les autorités chargés des ouvres universitaires ont procédé à la fermeture sans préavis des cités universitaires et suspendu les prestations du restaurant universitaire sous de fallacieux prétextes.
On comprend aisément la réaction des étudiants qui, spontanément ont décidé de manifester leurs colères et rejeter de telles mesures injustes. Il s’en est suivi des affrontements avec les forces de l’ordre, selon les choix que font constamment les gouvernements successifs de la VIe lorsqu’il s’agit des étudiants et des éléments du peuple qui manifestent leur mécontentement.
A cette occasion, en plus des blessés et autres destructions de biens publics et privés, de nombreuses arrestations d’étudiants ont été opérées. Ces derniers ont très rapidement été présentés à la justice. Inculpés et jetés en prison, ils viennent de bénéficier d’une liberté provisoire synonyme que la procédure pénale engagée contre eux est maintenue.
Le Collectif syndical CGT-B tient à saluer la combativité des étudiants, le travail collectif et exemplaire des avocats ainsi que la solidarité qui s’est exprimée et qui continue de s’exprimer autour de cette question.
C’est le lieu pour nous de rappeler que la suspension des œuvres universitaires pendant les vacances remet en cause un acquis des étudiants, le maintien des cités vacances, acquis qui a été du reste arraché de haute lutte par ceux-ci. De plus, ces dernières années, les autorités universitaires avaient consenti des efforts pour accompagner les étudiants dans le processus de normalisation des années académiques à l’université de Ouagadougou par le maintien de fait des œuvres sociales pendant le mois d’août et de septembre.
A ce jour, on sait bien que malgré le « blanchiment technique » de l’année, les années académiques ne sont pas encore normalisées. C’est alors à se demander pourquoi cette soudaine remise en cause de ces acquis indispensables aux étudiants ? 
Par ailleurs, il faut noter que les destructions de biens publics et privés, si elles sont regrettables, ne sont intervenues qu’après l’intervention musclée des forces de l’ordre. Cette pratique constante de répression musclée des étudiants qui, on s’en souvient, a ôté des vies humaines comme celle de Dabo Boukari, doit cesser.
Au regard de la gravité de la situation et des faits ci- dessus rappelés, le Collectif syndical CGT-B
réitère sa condamnation de la fermeture brutale des cités universitaires et la répression barbare abattue sur les étudiants, salue la libération des étudiants mais exige l’abandon pure et simple des poursuites engagées contre les 50 jeunes précédemment détenus à la MACO et leur relaxation, appelle ses militants et sympathisants à suivre avec la plus grande attention l’évolution de cette situation tout en accélérant leur appui à la solidarité lancée par l’ANEB, en vue de soutenir financièrement et matériellement tous les étudiants en difficultés du fait des mesures iniques et impopulaires prises par les autorités du CENOU et de la VIe république » .

Fait à Ouagadougou, le 27 août 2013

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