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Procès du putsch manqué au Burkina Faso: le temps des plaidoiries

Publié le mercredi 12 juin 2019  |  RFI
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© AFP par Ahmed OUOBA
Le général Diendéré, leader du coup d`Etat manqué, au tribunal le 27 avril 2017.
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Retour au tribunal militaire de Ouagadougou pour les accusés dans le cadre du procès du coup d’État manqué de septembre 2015. Suspendues à la suite d'un mouvement d’humeur des avocats burkinabè, les plaidoiries ont repris mardi 11 juin, après seize mois de procès. Les 84 accusés doivent répondre des faits d’attentat à la sureté de l’État, coups et blessures, meurtres, entre autres chefs.
« Vous avez rendez-vous avec l'histoire du Burkina Faso ! », a lancé au tribunal Me Souleymane Ouédraogo, l’un des avocats des victimes dès le début des plaidoiries.

« Sévérité » à l'égard des accusés qui auraient nié...

Outre le général Gilbert Diendéré, présenté comme le principal cerveau du coup d’État, les avocats des parties civiles souhaitent que soient également reconnus coupables des faits d’attentat à la sûreté de l’État onze sous-officiers, ceux qui ont joué un rôle dans la préparation, l’arrestation et la séquestration des autorités de la transition. Maître Prosper Farama demande au tribunal d’être sévère à l’égard des accusés qui auraient nié tous les faits. « En appliquant avec la plus grande sévérité la loi à ceux des accusés qui seraient reconnus coupables et qui n'auraient démontré aucun sentiment de repenti. Et en étant aussi du mieux possible clément à l'égard de ceux qui auront exprimé une certaine reconnaissance des faits et un repenti. »

Maitre Olivier Yelkouni, l’un des avocats du général Gilbert Diendéré, attend surtout que le droit soit dit au vu des faits exposés devant le tribunal et non sur la base des repentances. « La loi ne prévoit pas de repentances, la loi prévoit que s'il y a une preuve de l'infraction, prononcez la culpabilité. S'il n'y a pas de preuve, ne prononcez pas la culpabilité. Si vous doutez, ne prononcez pas la culpabilité. »
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