Ce jeudi soir, le parlement britannique a refusé d’autoriser le Premier ministre David Cameron à lancer une attaque militaire contre Damas. Ce refus, soutenu par trente députés du camp de Cameron, pourrait inspirer nombre de parlements africains qui n’ont pas encore bien compris le rôle d’un député.
Dans la plupart des États africains, le parlement se transforme paradoxalement en accompagnateur des projets de « Président Fondateur », pour emprunter l’expression de l’humoriste Mamane. Or, le contrôle de l’action gouvernementale ne saurait s’accommoder avec cet état de fait. Au Burkina Faso par exemple, les discours du Premier ministre devant l’Assemblée Nationale sont une occasion pour la majorité de mettre son « Atalakou », et une aubaine pour une opposition « aigrie » qui n’attendait qu’à verser sa bile. Du coup, tout est ficelé d’avance.... suite de l'article sur Autre presse