Le lancement des épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dans la région des Hauts-Bassins a été donné, le jeudi 6 juin 2019, au lycée Mollo Sanou à Bobo-Dioulasso, par le gouverneur Antoine Atiou. Dans la région, 40 968 candidats sont à la conquête de ce diplôme.
C’est parti pour la composition du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) au Burkina Faso. Il était 7h20 minutes, lorsque le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, accompagné des premiers responsables de l’éducation et des autorités communales, a procédé au lancement des épreuves écrites, ce jeudi 6 juin 2019, au lycée Mollo-Sanou.
La première enveloppe ouverte par le gouverneur contenait l’épreuve de la dictée dont le titre est «La plaine commune», extrait de l’œuvre «Kalahaldi, la porte de charognard» de Baba Hama. Sentant les candidats soucieux et calmes en attendant la première épreuve, le gouverneur a tenu à les encourager tout en leur souhaitant bonne chance.
Il leur a aussi demandé de se mettre au sérieux et d’éviter la tricherie. «Nous sommes venus pour encourager et souhaiter plein succès aux candidats. Je pense que l’examen va bien se passer, les dispositions sécuritaires ont été prises et au niveau technique, le directeur régional a pris également des dispositions pour le bon déroulement des épreuves.», a souligné le gouverneur.
Les candidats eux, ont promis de faire un bon résultat. «Je suis un peu stressé, mais nous allons donner le maximum pour relever le défi et décrocher le BEPC. Je vais faire plaisir à la famille», a laissé entendre Guy Gervais Guissou, candidat au BEPC.
Pour cette session 2018-2019, la région des Hauts-Bassins compte 40 968 candidats au BEPC répartis dans 96 centres secondaires avec 90 jurys pour le BEPC. Et le Houet totalise à lui seul 75% des candidats de la région et la ville de Bobo-Dioulasso quant à elle, compte 55% des candidats.
«Il n’y a pas une particularité au BEPC dans la région des Hauts-Bassins, mais c’est au plan national que nous pouvons dire que nous organisons cet examen dans un contexte de défi sécuritaire», a déploré le directeur régional des enseignements postprimaire et secondaire des Hauts-Bassins, Henri Prospère Paré. La suite de la composition du premier jour va concerner le français, les sciences de la vie et de la terre et l’anglais mettra fin à la composition du jour.