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Achille Tapsoba : si François Compaoré est extradé, il risque d’être « remis à une justice aux ordres »

Publié le vendredi 7 juin 2019  |  Netafrique.net
CDP
© aOuaga.com par Séni Dabo
CDP : conférence de presse d`avant-congrès
Jeudi 8 septembre 2016. Ouagadougou. Les responsables du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) ont animé une conférence de presse en prélude au congrès extraordinaire du parti prévu pour le 24 septembre prochain. Photo : Achille Tapsoba, président par intérim du CDP
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Achille Tapsoba, premier vice-président chargé des questions politiques du Congrès pour la démocratie et le progrès(CDP), ex-parti au pouvoir, revient pour Jeune Afrique sur la décision de la Cour de cassation française de valider l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où le frère de l’ancien président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste d’investigation Norbert Zongo.

La Cour de cassation a rejeté le 4 juin le pourvoi déposé contre l’arrêt de la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris du 5 décembre 2018, qui avait émis un avis favorable à la demande d’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso.

Le gouvernement français doit désormais prendre un décret pour rendre effective l’extradition du frère de l’ancien président, Blaise Compaoré, soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses trois compagnons en 1998. Sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par le Burkina, François Compaoré avait été arrêté à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle en octobre 2017.Cette nouvelle suscite l’inquiétude au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès(CDP), parti de l’ex-président.

Achille Tapsoba, premier vice-président chargé des questions politiques du parti, s’inquiète notamment que le cas du frère de l’ancien président burkinabè soit confié à une justice qui « n’a pas été impartiale parce qu’elle était aux ordres ».
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