Les quotidiens burkinabè, dans leur parution de ce vendredi, ont présenté des menus divers à leurs Une, allant de la politique (nationale et internationale) à des faits de société.
Ainsi, le journal privé Le Quotidien publie un reportage sur le phénomène de trafic de filles avec ce titre qui barre sa Une : « Des Nigérianes obligées à se prostituer au Burkina ».
Quant au quotidien Le Pays, il consacre sa Une à un autre phénomène, celui concernant, pour des populations, à incendier des véhicules après des accidents.
« Le fait est très récurrent, pour ne pas dire qu'il prend des proportions inquiétantes. En effet, de plus en plus, à Ouagadougou, les populations sont promptes à saccager ou à incendier les véhicules après un accident », écrit le journal.
Le Pays se pose la question de savoir « Pourquoi assiste-t-on ces derniers temps à de tels agissements ? »
Le journal essaie de comprendre les raisons de ce
« Phénomène nouveau qui inquiète », en donnant la parole à des citoyens de la capitale burkinabè pour s'exprimer sur la question.
Le Pays évoque également la fermeture des cités et restaurants universitaires, informant que : « Des syndicats d'étudiants exigent le départ du DG du CENOU (Centre national des œuvres universitaires) ».
La même information revient en première page de Le Quotidien qui titre à ce propos, « Crise universitaire : La FESCI-BF (Fédération estudiantine et scolaire pour l'intégrité au Burkina Faso) exige la démission du DG du CENOU».
A ce sujet, le quotidien gouvernemental Sidwaya indique que la Fédération estudiantine et scolaire pour l'intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) a animé une conférence de presse, le jeudi 29 août 2013 à Ouagadougou.
Ce journal précise que cette rencontre avec les hommes de médias visait à faire le bilan des activités du syndicat entamées depuis le 31 juillet 2013 et à réorienter sa lutte pour la réouverture des cités et restaurants universitaires.
En politique étrangère, les journaux burkinabè reviennent sur le Mali avec la récente réforme de l'armée de ce pays.
Ainsi, Le Quotidien mentionne : « Responsables de la réforme de l'armée malienne : Le général Sanogo, démis de ses fonctions », tandis que Le Pays s'interroge : « Que cache la mise à l'écart du général Sanogo ? ».
