L’espoir reste permis quant à la capacité des Forces de Défense et de Sécurité(F.D.S) ,d’en venir à bout des attaques terroristes sporadiques dans les régions Est et Nord du Burkina Faso.
Ainsi,après avoir lancé une vaste opération de sécurisation dans la zone forestière de l’ESt du pays courant mars-avril 2019,l’armée a mis en branle une opération similaire au mois de Mai 2019, dans la partie septentrionale du territoire .Dénommée opération Doofu, à l’instar de celle orientale dite Otanpuanu,ces interventions militaires sol-air, ont permis de casser la gueule d’une centaine de terroristes.Le Chef d’Etat Major Général des Armées,le Général Moise Miningou ,salue les premiers effets de l’opération Doofu qui a permis, dit-il, de détruire des bases des terroristes et réduire considérablement leurs mouvements.On constate, que lorsque les terroristes sont traqués à l’Est,les rescapés et nouveaux recrus ,tentent de migrer au nord.Comme les FDS s’adaptent progressivement à leurs modes opératoires,ils sont maintenant combattus activement sur les deux fronts avec une veille sur l’ensemble du territoire.Les petits bandits terroristes n’étant pas mieux formés que les FDS du Burkina au maniement des armes,il est évident qu’à moyen ou long terme,le professionnel fera la différence sur les tireurs embusqués car, le Burkina est un pays de savane où il s’avère difficile de rester cacher longtemps.La collaboration que les FDS demandent aux populations doit être absolument discrète.Tous ceux qui ont des informations sur des personnes suspectes, doivent les signaler aux FDS directement ou par téléphone(16,17,1010 ), sans en informer personne de son entourage afin d’éviter des fuites d’informations qui peuvent remonter aux réseaux terroristes et exposer à des représailles contre ces indicateurs.