TRIBUNE. Directrice d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et centrale, Marie-Évelyne Petrus-Barry explique l'importance « historique » de ce 1er juin pour le pays des hommes intègres. Par Marie-Évelyne Petrus-Barry*La question que le Burkina Faso a décidé de prendre à bras-le-corps est d'une grande importance sociale et sociétale. Il s'agit de celle des droits sexuels et reproductifs. À compter de ce 1er juin, l'État a pris l'engagement de fournir des services de planning familial gratuits, notamment des contraceptifs et des consultations médicales. Il s'agit d'une décision longtemps attendue et extrêmement positive qu'Amnesty International appelle de ses vœux depuis un certain temps. Néanmoins, pour qu'elle porte ses fruits et contribue véritablement à accroître la protection des droits des femmes et des filles, il faudra qu'elle soit soutenue par une campagne de sensibilisation nationale, associée à un développement des établissements de santé.... suite de l'article sur Autre presse