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Burkina: L’Autorité de lutte contre la corruption inquiète de la non adoption de plusieurs décrets

Publié le samedi 25 mai 2019  |  AIB
Burkina:
© Autre presse par DR
Burkina: L’Autorité de lutte contre la corruption inquiète de la non adoption de plusieurs décrets
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L’Autorisation supérieure de contrôle de l’Etat et de la lutte contre la corruption (ASCE-LC) a exprimé jeudi, son inquiétude au Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, de la non adoption de plusieurs décrets la concernant depuis mars 2018.

« Depuis notre prise de service en mars 2018, nous avons eu à produire en tout neuf projets de décrets et à ce jour, aucun projet n’a été adopté par le gouvernement d’où notre inquiétude et nous sommes venus exprimer cette inquiétude au Premier ministre », a affirmé le président du Conseil d’orientation de l’ASCE-LC, Dieudonné Yaméogo, à la sortie d’audience jeudi avec le chef du gouvernement, Christophe Marie Joseph Dabiré.

M. Yaméogo a expliqué que le Conseil d’orientation est une structure qui examine et apporte les différents textes que l’ASCE-LC prépare à l’attention des autorités politiques, notamment les projets de décrets et autres qui sont soumis aux sanctions du Conseil avant d’être transmis au gouvernement.

D’après lui, le Premier ministre les a rassurés en promettant de prendre les dispositions nécessaires pour satisfaire les besoins de l’institution dans les meilleurs délais, en vue de la permettre de bien fonctionner.

A l’entendre, le président du Conseil d’orientation de l’ASCE-LC, le chef de l’exécutif, prendra toutes les prérogatives pour pouvoir pousser l’institution afin que ces projets puissent être examinés au Conseil des ministres pour adoption.

«Il a demandé à ce que le contrôleur général d’Etat puisse lui communiquer l’ensemble des textes qui vont être soumis au Conseil des ministres pour qu’il puisse voir les ministres porteurs des dossiers afin qu’ils puissent accélérer leur examen et leur soumission», a-t-il soutenu.

Dieudonné Yaméogo, dit garder enfin espoir que les choses vont aller dans le bon sens, car il signale, que si ce n’est pas le cas, on aurait créé une structure qui n’a rien apporté au Burkina par faute de moyens (textes non appliqués) et que chacun tirera les conclusions et prendra ses responsabilités.
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