LE PARISIEN WEEK-END. Deux hommes de cette formation des forces spéciales françaises sont morts, le 10 mai, en libérant des otages au Burkina Faso. Cette unité de marine est la spécialiste des interventions les plus dangereuses.
Comme un cordon ombilical, la « sangle de vie » a raccordé leurs deux cercueils dans la cour d’honneur des Invalides, le 14 mai dernier. Le solide « bout », comme disent les marins pour évoquer un cordage, réunissait déjà Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello lors de leurs opérations subaquatiques afin qu’ils ne soient pas entraînés par un mauvais courant d’eau de mer. Quatre jours plus tôt, dans la nuit noire du nord-est du Burkina Faso, près de Gorom-Gorom, les deux premiers maîtres du commando Hubert sont tombés sous les balles de djihadistes.... suite de l'article sur Autre presse