L'armée burkinabè a mis en garde les citoyens qui fournissent les informations aux terroristes, soulignant qu'ils seront traités comme tel, dès qu'ils sont appréhendés, rapporte mardi le quotidien d'Etat "Sidwaya".
"Nous sommes à la recherche des terroristes. Si un citoyen les renseigne ou collabore avec eux, nous le considérons comme tel", a déclaré lundi le chef d'état-major général des armées, le général de brigade, Moïse Miningou, dans le nord du pays où l'armée mène une grande opération antiterroriste.
Selon le quotidien, le chef d'état major général des armées a souligné que "contrairement à certaines voix qui dénoncent des exactions contre une certaine ethnie dans le cadre de l'opération Doofu, il n'en est rien".
"L'armée regroupe toutes les ethnies du Burkina Faso et ne saurait mener une action contre une communauté dans le cadre d'une opération", a-t-il rassuré.
Le Burkina Faso est tombé depuis avril 2015 dans un cycle d'attaques terroristes, qui jadis concentrées dans le Nord du pays se sont propagées progressivement vers les autres régions du pays, faisant de nos jours plus de 300 morts et des milliers de déplacés.