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Renforcement des services de santé

Publié le mercredi 22 mai 2019  |  Sidwaya
Discours
© aOuaga.com par Aristide Ouédraogo
Discours du premier ministre Christophe Marie Joseph sur la situation de la nation à l`assemblée nationale
Jeudi 16 mai 2019. Ouagadougou. Discours du premier ministre Christophe Marie Joseph sur la situation de la nation à l`assemblée nationale.
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L’Assemblée nationale a voté à l’unanimité le projet de ratification de don conclus entre le Burkina Faso et l’Association internationale pour le développement (IDA) pour le financement du Projet de renforcement des services de santé (PRSS), le mardi 21 mai 2019. Deux autres projets sur la mise en œuvre du Projet d’urgence pour le financement des dépenses récurrentes (PUFDR) et de réalisation de 27 systèmes d’adduction d’eau potable dans la région du Centre-Est ont été ratifiés.

Le 21 août 2018, le Burkina Faso a conclu un accord de don avec l’Association internationale pour le développement (IDA) pour le financement du Projet de renforcement des services de santé (PRSS). Après l’ordonnance du gouvernement du 21 novembre 2018, le projet a été soumis à la Représentation nationale, le mardi 21 mai 2019, pour ratification. Il a été ratifié à l’unanimité par 100 députés votants. Ce projet prévu pour s’exécuter sur 5 ans est estimé à 50 milliards F CFA, dont 40 milliards F CFA sous forme de don de l’IDA, et 10 milliards F CFA sous forme de don également de Global Finacing Facility (GFF). Selon le rapporteur de la Commission des affaires étrangères et des Burkinabè de l’étranger (CAEBE), le député Hervé Konaté, le projet vise à améliorer la qualité des services de santé, et ce, en accordant une attention particulière à la santé des mères, des enfants et des adolescents. Couvrant tout le territoire national, il va s’exécuter en quatre composantes. Il s’agit entre autres, du renforcement de la capacité du système de santé, à progresser vers la Couverture sanitaire universelle (CSU) grâce à l’achat stratégique universelle, du renforcement de la prestation des services de santé de la reproduction, maternelle, néonatale de l’enfant et de l’adolescent et la nutrition. Après la ministre de la Santé, Dr Claudine Lougué, sa collègue déléguée auprès du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, chargée du budget, Clémence Yaka, a défendu le projet de loi de ratification de l’ordonnance N° 2018-015/PRES du 10 décembre 2018 portant autorisation de ratification de l’accord de financement N°D411-BF, conclu le 3 décembre 2018 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement pour la mise en œuvre du Projet d’urgence pour le financement des dépenses récurrentes (PUFDR).

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Il a été lui aussi, ratifié à l’unanimité par les 100 votants. L’objectif du projet est de soutenir le pays des Hommes intègres dans l’amélioration de la sécurité alimentaire et l’offre des services de base en matière de santé et d’éducation dans les régions touchées par la crise. D’une durée de trois ans, le projet sera exécuté, selon la ministre Yaka, par le projet de gouvernance économique et de la participation citoyenne piloté par le ministère en charge de l’économie. La première composante consacrée au paiement des dépenses courantes est estimé à 42, 794 milliards de FCFA. La deuxième prend en compte le réapprovisionnement du stock de sécurité alimentaire nationale avec un montant de 12, 147 milliards F CFA. La composante 3 est relative à l’assistance technique ciblée pour un déploiement renforcé des ressources de l’Etat à hauteur de 2, 317 milliards F CFA. La dernière composante estimée à 600 millions F CFA concerne la gestion du projet. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, a défendu le projet de loi portant ratification de l’ordonnance N° 2018-019/PRES du 31 décembre 2018 portant autorisation de ratification de l’accord de crédit conclu le 6 décembre 2018 entre le gouvernement burkinabè et celui du Royaume de Belgique relatif au projet de réalisation de 27 systèmes d’adduction d’eau potable dans la région du Centre-Est. D’un coût global de 5 899 300 000 F CFA, le projet sera financé par les deux Etats. Il a pour but de contribuer à l’amélioration et à l’accès universel d’eau potable dans la région du Centre -Est.

Mariam OUEDRAOGO
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