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Le Quotidien N° 854 du 30/8/2013

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Crise universitaire : La FESCI-BF exige la démission du DG du CENOU
Publié le vendredi 30 aout 2013   |  Le Quotidien


Fermeture
© aOuaga.com par A.O
Fermeture des cités universitaires
Vendredi 02 août 2013. Ouagadougou. La direction générale du Centre national des oeuvres universitaires (CENOU) a rencontré les journalistes pour donner des explications sur la fermeture des cités universitaires. Photo : André Batiana, directeur général du CENOU


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La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) a tenu une conférence de presse, le jeudi 29 août 3013, au Centre national de presse Norbert Zongo. La démission du directeur du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) et le recadrage de la lutte pour l’intégrité de l’étudiant burkinabè ont constitué les points saillants de cette conférence de presse animée par le secrétaire général de la FESCI-BF, Bruno Yaméogo.
La FESCI-BF a tenu une conférence de presse, le jeudi 19 août 2013, au Centre de presse Norbert Zongo, pour donner les perspectives de la lutte devant aboutir à la réhabilitation de l’intégrité de l’étudiant burkinabè.

Après la liberté provisoire concédée aux 50 étudiants, les leaders de la FESCI-BF tiennent à remercier les avocats de la défense, mais aussi à préciser que la lutte n’est pas terminée. Au contraire, dit-elle, elle ne fait que commencer dans la mesure où la ‘’clochardisation’’ de l’étudiant continue. Selon Moumouni Zéba, secrétaire général adjoint, « si le soleil n’a pas pu éteindre la pluie, ce n’est pas un seau d’eau avec un gobelet d’eau qui va éteindre la lutte. Nous sommes fatigués. L’heure de l’étudiant autonome a sonné ». Selon le secrétaire général de la FESCI-BF, Bruno Yaméogo, « nous allons utiliser tous les voies et moyens pour faire face à l’imposture, même s’il faut y laisser notre peau. Le combat pour l’intégrité doit continuer. Chaque génération doit laisser son empreinte». Dans la même lancée, Serge Bayala du mouvement « Deux heures pour nous, c’est deux heures pour l’Afrique », qui a épousé la lutte de la FESCI-BF, a ajouté : « C’est le combat de la dignité. Aucune somme aussi faramineuse soit-elle ne peut nous faire changer. On ne veut pas être des imbéciles, des lâches de notre histoire. L’histoire d’un étudiant qui ne sera plus tenu par un homme à la cravate a débuté ». Pour mettre fin à la ‘’clochardisation’’ de l’étudiant débutée depuis 2008, à en croire Bruno Yaméogo, la FESCI-BF compte recadrer la lutte. C’est pourquoi la FESCI-BF exige la démission du directeur général du CENOU. « Nous ne voulons plus des autorités qui passent le temps à faire des discours, mais des dirigeants responsables qui posent des actes concrets. En effet, combien coûte le déplacement d’un cargo de CRS pour qu’ils viennent nous gazer de 14 h à 21 h. Combien coûte l’entretien d’un étudiant, comparativement au prix du gaz ? », s’interroge Serge Bayala. Par ailleurs, la FESCI-BF demande « l’abrogation pure et simple de l’article 15 contraire à la Constitution et qui retire la présomption d’innocence à tout prévenu ». Durant le point de presse, la FESCI a demandé la réouverture de la ‘’cité Zogona’’ qui avait été fermée pour un problème de sécurité et transformée en bureaux pour les professeurs en 2008. Pour les conférenciers, « on ne peut pas loger des étudiants à 10 km de l’Université et exiger d’eux de meilleurs résultats ». La FESCI-BF n’a pas manqué de condamner l’action du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) qui, selon elle, a utilisé les étudiants comme « des machins de promotion » pour se faire de la visibilité en les transportant au CODE, à leur sortie de prison. Une autre condamnation demeure l’appropriation de la lutte par l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) qui, selon la FESCI-BF, est venue deux jours après le début de la lutte. Pour elle, l’ANEB est à la solde du MBDHP. Selon Bruno Yaméogo, « l’heure est venue pour l’étudiant burkinabè d’être un acteur de la lutte. Aussi, à quoi ça sert de prendre des jours pour demander un rendez- vous à un ministre, quand nos camarades souffrent ? Nous ne sommes pas un syndicat violent mais quand on est en insécurité, la loi nous autorise l’utilisation de la légitime violence ». La FESCI-BF a, par la même occasion, lancé un appel aux parents d’élèves et aux élèves à se mobiliser pour soutenir les étudiants. Pour la FESCI-BF, la lutte n’est pas finie, mais elle ne fait que commencer.

Par Delwindé Carine Bénazir
ILBOUDO (Stagiaire)



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