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Alpha Barry à Bruxelles et à New York: Une mission « satisfaisante »

Publié le samedi 18 mai 2019  |  Sidwaya
Alpha
© Autre presse par DR
Alpha Barry, Ministre burkinabè des Affaires étrangères
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Après sa participation aux réunions de Bruxelles et de New York sur le G5 Sahel et la consolidation de la paix au Burkina Faso, du 11 au 17 mai 2019, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry, a jugé sa mission satisfaisante.

Une rencontre préparatoire le 13 mai à Bruxelles ; la réunion proprement dite le lendemain entre les pays du G5 Sahel et l’Union européenne ; examen du rapport du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, sur le soutien de son institution au G5 Sahel et une réunion sur la consolidation de la paix au Burkina, le 16 mai à New York ; des audiences…C’est ce qui a marqué la sortie du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry, au cours de la semaine dernière. A l’issue de ces différentes activités, il s’est dit satisfait du bilan. « C’est un bilan positif. A la session du Conseil de sécurité de l’ONU sur le rapport du Secrétaire général, il est ressorti clairement que la communauté internationale doit se mobiliser pour le G5 Sahel », a-t-il souligné. Une recommandation qui, selon lui, peut se traduire par le réaménagement de l’arrangement technique entre la MINUSMA et la force conjointe du G5 Sahel afin d’intégrer les modalités d’appuis conséquents des Nations unies à cette force. Il s’est aussi félicité du fait que le secrétaire général de l’ONU ait proposé un bureau dédié à la force conjointe qui devrait disposer de ressources pérennes et prévisibles sur la base des contributions des Etats des Nations unies.

En attendant la concrétisation des promesses, a rappelé Alpha Barry, les pays du G5 Sahel n’ont pas croisé les bras. La preuve, les sept opérations à l’actif de la force conjointe ont été menées principalement avec des ressources internes. « Nous avons expliqué que chacun des Etats concernés fait des efforts énormes car leurs investissements dans le domaine de la sécurité représentent 18 à 32% des budgets nationaux, selon les pays. Ce qui entraine une diminution des budgets consacrés aux actions de développement, surtout aux services sociaux de base », a ajouté le chef de la diplomatie burkinabè. Ce qui signifie, à son avis, que le G5 Sahel doit entrer en possession des moyens qui lui ont été promis pour son opérationnalisation totale.

Sur la réunion organisée par la commission de la consolidation de la paix qui s’est penchée sur le cas du Burkina Faso, le ministre a indiqué que la quasi-totalité des Etats concernés étaient présents. Le but principal étant de remobiliser la communauté internationale autour des questions cruciales du pays qui sont celle du terrorisme et toutes les autres qui en découlent telles que les urgences humanitaires. Par ailleurs, a confié M. Barry, le problème des milliers d’élèves qui ne vont pas à l’école, les tueries communautaires, la résilience des populations face à la précarité dans certaines régions à cause de la menace terroriste ont été abordés.

A le suivre, il y a de l’espoir à ce niveau aussi car la communauté internationale a déjà mis en place un fonds d’appui de huit millions de dollars pour la consolidation de la paix au Burkina Faso et il est ressorti lors de cette rencontre qu’il faut des ressources supplémentaires. « Le responsable du Fonds a accédé à cette requête. Une mission conjointe Nations unies-Banque mondiale-BAD et d’autres partenaires sera organisée au Burkina Faso pour évaluer la situation et envisager une augmentation des ressources », a-t-il rassuré.
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