La lutte contre le terrorisme et la criminalité au Sahel «est une responsabilité collective», a affirmé jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU le chef de la diplomatie du Burkina Faso. «Il est temps que la communauté internationale envisage la création d'une coalition internationale».Ces fléaux doivent «être traités avec la même détermination que celle qui a prévalu en Irak et en Afghanistan», a estimé Alpha Barry, qui s'exprimait au nom des cinq pays membres de la force G5-Sahel (Burkina Faso, Niger, Tchad, Mauritanie et Mali).
«Les Etats membres du G5-Sahel n'y arriveront pas tout seuls», a insisté le ministre burkinabais, en évoquant «une lutte pour la survie» et en rappelant les événements de ces dernières semaines: prise en otages de Français, assassinats dans des églises, décès mardi de 28 soldats nigériens... Au Sahel, «les groupes terroristes (...) restent toujours forts et (...) partout la menace gagne du terrain», a estimé le ministre des affaires étrangères du Burkina Faso.