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Coopération : La Banque Mondiale octroie environ 137 milliards de F CFA au Burkina Faso

Publié le vendredi 17 mai 2019  |  Ministère
M.
© Autre presse par DR
M. Lassané Kaboré, ministre des finances et du développement du Burkina Faso
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M. Lassané KABORE, ministre de l’économie, des finances et du développement et M. Cheick KANTE, Représentant Résident de la Banque Mondiale au Burkina Faso, ont procédé le vendredi 10 Mai 2019 à Ouagadougou, à la signature de trois accords de financement d’un montant global de 137 Milliards de F CFA. Le premier accord de financement est un appui budgétaire d’un montant d’environ 59 Milliards de F CFA ; le deuxième accord est relatif au financement à hauteur de 19,5 Milliards de F CFA du Projet de Centres d’Excellence Africains; quant au troisième accord, il porte sur le financement du Projet d’appui à l’inclusion financière au Burkina Faso et s’élève à 59 Milliards de F CFA.

La signature de ces conventions s’est déroulée en présence de Madame Léonie Claudine SORGHO épouse LOUGUE, ministre de la santé et de Monsieur Urbain Ibrahim COULIDIATI, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, chargé de la Recherche Scientifique et de l’Innovation.
Le premier accord de financement est un appui budgétaire d’un montant d’environ 59 Milliards de F CFA octroyé sous forme de prêt. Cet appui budgétaire vise à améliorer la mobilisation des ressources intérieures et l’efficacité des dépenses publiques, à encourager une croissance plus inclusive valorisant la productivité de l’exploitation minière artisanale et de l’élevage et à réduire les inégalités sociales par l’amélioration de l’accès universel et de la qualité. A ce propos Madame Léonie Claudine SORGHO épouse LOUGUE, ministre de la santé s’est voulu rassurante. Elle a indiqué qu’avec ce soutien de la Banque Mondiale la couverture sanitaire connaîtra une nette amélioration avec une prise en charge adéquate des patients.
Le deuxième accord concerne le financement du Projet de Centres d’Excellence Africains (CEA). Selon M. Cheick KANTE, Représentant Résident de la Banque Mondiale au Burkina Faso, le Projet CEA vise à soutenir la formation et la recherche appliquée dans les disciplines scientifiques, technologiques et les mathématiques. Il précise qu’il s’agira de favoriser la collaboration entre universités, partager des solutions et former les étudiants de part et d’autres des frontières. Ce projet est financé à hauteur de 18,150 milliards de F CFA dont 6,050 milliards de F CFA en don et 12,100 milliards de F CFA sous forme de prêt. Il sera mis en œuvre jusqu’en fin décembre 2023. Quatre Centres d’excellence vont bénéficier de cet appui.
Il s’agit du Centre d’Excellence Africain de Formation, de Recherche et d’Expertises en Sciences du Médicament (CFOREM) de l’Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, du Centre d’Excellence Africain en Innovations Biotechnologiques pour l’Elimination des maladies à Transmission Vectorielle (CEA/ITECH-MTV) de l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, du Centre d’Excellence Africain de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE), du Centre d’Excellence Africain pour l’Evaluation et la Sauvegarde Environnementale et Sociale (CESES).
Quant au troisième Projet, il sera exécuté sur six (06) ans et porte sur le financement du Projet d’appui à l’inclusion financière au Burkina Faso (PAIF). Financé à hauteur de 59 Milliards de F CFA, le PAIF vise à accroître l’accès aux services financiers numériques et à faciliter l’accès au crédit pour les PME, les agriculteurs, les femmes et les jeunes.
M. Lassané KABORE, ministre de l’économie, des finances et du développement s’est réjoui de la signature de ces accords de financement. Au nom du Gouvernement, il a exprimé sa satisfaction et la gratitude du peuple Burkinabè à l’institution bancaire pour ses multiples efforts en faveur du développement du Burkina.
Le Représentant Résident de la Banque Mondiale au Burkina Faso, quant à lui, a salué le dynamisme et la qualité du partenariat avec le Burkina Faso. Pour lui, les trois accords signés touchent particulièrement les domaines prioritaires du PNDES. Il a, de ce fait, rassuré que son institution ne ménagera aucun effort pour accompagner la mise en œuvre des projets en vue de l’atteinte des objectifs assignés.
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