La grande question qui, la semaine du 6 mai, semblait ne jamais devoir quitter les esprits, était de savoir si parler d’« attaque » plutôt que d’« intrusion » dans un hôpital dont on avait forcé les grilles valait ou pas la démission d’un ministre de l’intérieur. Le ministre avait publiquement regretté le terme « attaque » depuis plusieurs jours qu’on en débattait encore avec vivacité, comme si l’indignation, telle une bille d’acier sur une surface lisse, était emportée par sa propre masse en une rotation sans fin.
L’homophobie, une réalité
Et soudain, ce fut terminé. Le 10 mai, on apprit que deux otages français avaient été libérés en Afrique, lors d’une opération à haut risque, avec deux autres, une Américaine et une Sud-Coréenne, dont on ignorait jusque-là la présence à leurs côtés. Deux soldats des forces spéciales y avaient laissé la vie. Des photographies circulèrent partout, occupant les « unes » dans les kiosques et les écrans de toutes tailles.... suite de l'article sur Autre presse