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Burkina Faso : Un cumul pluviométrique normal dans la majeure partie du territoire (Météo)

Publié le lundi 13 mai 2019  |  Agence de Presse Africaine
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© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
La Coalition nationale pour l’éducation pour tous du Burkina (CN-EPT/BF) a organisé une marche le 4 mai 2015 à Ouagadougou dans le cadre de la Semaine mondiale d`actions (SMA) pour l`éducation 2015. Photo : Ousmane Ouédraogo, directeur de cabinet du ministre de l`Education nationale et de l`Alphabétisation
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«Le Burkina Faso va enregistrer cette année, un cumul pluviométrique normal à tendance excédentaire dans la majeure partie du territoire», a annoncé l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), samedi au cour d’une conférence de presse à Ouagadougou.

Lors de rencontre avec les journalistes, l’ANAM a présenté les résultats des prévisions de la saison agricole 2019 et dévoilé les caractéristiques agro climatologiques de la présente campagne agricole humide selon la référence périodique de 1981-2010.

Il en ressort que cette année, il est prévu un cumul pluviométrique normal à tendance excédentaire dans la majeure partie du territoire.

Selon Ousmane Ouédraogo, technicien de l’ANAM, les zones situées dans les régions des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest devraient s’attendre à une situation déficitaire à tendance normale.

Le technicien a également révélé que «sur l’ensemble du territoire, il est prévu une fin tardive de la saison des pluies avec une tendance normale».

Toujours selon les prévisions, les zones soudaniennes et soudano-sahéliennes connaitront des interruptions de pluies allant de 11 à 13 jours après la mise en place des cultures.

«Pendant cette même période, la partie Sud du pays devra enregistrer des séquences sèches moyennes de 7 jours avec une tendance plus longue», apprend-on.

Au regard des prévisions, les techniciens de la météo recommandent l’adoption de techniques culturales de conservation de l’eau par le Zaï, les demi-lune et cordons pierreux, sur les sols durs notamment.

Ils ont également réitéré l’importance de privilégier les variétés résistantes au déficit hydrique et surtout un recours aux services techniques de l’agriculture.

Le Burkina Faso a connu une campagne agricole écoulée (2018-2019) assez satisfaisante.

En effet, selon les statistiques du ministère en charge de l’Agriculture, la production céréalière prévisionnelle nationale est estimée à 4 953 257 tonnes, soit une hausse de 21,91% et 11,77% respectivement par rapport à la campagne écoulée 2017-2018 et à la moyenne des cinq dernières campagnes.


ALK/cd/APA
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