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Zone de libre échange continentale africaine: Le Ghana souhaite abriter le secrétariat

Publié le samedi 11 mai 2019  |  Sidwaya
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© Présidence par D.R
Le président du Faso, Roch Kaboré, le 14 août 2017 à Ouagadougou
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Le ministre du développement des chemins de fer, Joe Ghartey a transmis au chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, un message de son homologue Nana Akufo Addo, le 10 mai 2019. Il porte sur le vœu du Ghana d’accueillir le secrétariat de la zone de libre échange continentale africaine Grâce à l’appui du Burkina Faso.

Le Ghana compte sur le soutien du Burkina Faso dans son plaidoyer pour abriter le secrétariat de la zone de libre échange continentale africaine. Ce message a été communiqué par l’émissaire spécial du président Ghanéen, le ministre du développement des chemins de fers, Joe Ghartey lors d’une audience avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, vendredi 10 mai 2019. « Le Ghana est stable sur les plans politique et économique et dispose des infrastructures nécessaires en terme de santé d’éducation pour accueillir un tel organe. Plus encore, le Ghana est très engagé depuis le début pour la mise en place de la zone», a-t-il argumenté à la fin de l’entretien. Le secrétariat de la zone de libre échange continentale va permettre de faciliter son processus d’implémentation et veiller à ce que tous les pays travaillent à la mise en place de l’union tant rêvé.

La zone de libre échange continentale africaine dont l’accord a été signé en mars 2018 à Kigali au Rwanda, va permettre, de l’avis de Joe Ghartey de réaliser enfin l’indépendance économique des Etats africains. « Les états africains ont acquis l’indépendance politique mais je me demande s’ils ont vraiment l’acquis l’indépendance économique. Celle-ci ne saurait se réaliser tant que tous les pays ne seront pas intégrés pour constituer une union », a-t-il poursuivi. Cette zone est perçue comme essentiel au développement économique de l’Afrique, par le biais d’une hausse du commerce intra-africain, car elle permettra de réunir 1,2 milliards de consommateurs avec un PIB cumulé d’environ 2 500 milliards de dollars US, si elle est effectivement mise en place. Sur les 22 pays qui doivent ratifier le traité pour son entrée en vigueur, 15 l’ont déjà fait et les autres ont transmis leurs instruments de ratification, a affirmé M. Ghartey.
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