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Chronique du gouvernement : les « Prix Galian» pour tirer la production journalistique burkinabè vers le haut

Publié le vendredi 10 mai 2019  |  FasoZine
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© FasoZine par DR
AJB-Synatic: «Les Prix Galian doivent préserver la dignité du journaliste burkinabè»
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Les Galian sont une manifestation annuelle et l’un des événementiels phares du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement. Chaque année, et ce depuis 1997, le département de la Communication, à travers les « Prix Galian », récompense les journalistes du Burkina Faso qui se sont distingués par leur travail, en radio, en télévision, en presse écrite et presse en ligne, dans les genres majeurs, au cours d’une soirée dénommée la «Nuit des Galian».

Depuis leur création, les « Prix Galian » ont pour objectif de booster la qualité des productions des médias au Burkina Faso et d’encourager les journalistes. L’importance et l’intérêt du concours ont suscité, au fil des ans, beaucoup d’engouement chez les professionnels de l’information et de la communication. Quels journalistes seront primés ? Et qui sera le Super Galian 2019 ? Rendez-vous est donné pour la 22è édition de la « Nuit des Galian », prévue pour se tenir, le samedi 11 mai 2019, à partir de 20heures, dans la Salle des Banquets de Ouaga 2000.

L’évènement est placé Sous le Haut Patronage de S.E.M Alassane Bala SAKANDE, Président de l’Assemblée nationale, sous le Patronage de Monsieur Mathias TAKOANO, Président du Conseil supérieur de la communication(CSC), la Présidence d’honneur de Madame Odette Joséphine BESSE/SANOGOH, Première directrice nationale de la « Volta Vision » et la Présidence de Monsieur Remis Fulgance DANDJINOU, Ministre de la communication et des relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement.

Les équipes de la direction générale des médias ont réceptionné cette année, 23 candidatures soit 46 œuvres dans la catégorie langues nationales, 09 candidatures soit 18 œuvres dans la catégorie Presse en ligne, 79 candidatures soit 158 œuvres dans la catégorie radiodiffusion sonore et télévisuelle en langue française et 58 candidatures soit 118 œuvres en presse écrite langue française. Au total, 168 candidatures, soit 336 œuvres ont été enregistrées cette année.

Les œuvres en compétitions sont celles qui ont été publiées ou diffusées dans un organe de presse burkinabè paraissant au Burkina Faso entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018.

Une quarantaine de prix en jeux

La qualité des « Prix Galian » expliquent aussi, en partie, la mobilisation de nombreux partenaires et donateurs de prix spéciaux à chaque édition. En effet, en plus de la vingtaine de prix officiels, une quinzaine de prix spéciaux sont attribués par des institutions (ministères, organismes internationaux, associations, ONG) aux journalistes qui se sont illustrés dans le domaine de l’institution donatrice.

Depuis la 20è édition en 2017, les candidats sont invités à déposer deux œuvres dans le genre dans lequel ils postulent. En outre, l’enveloppe allouée à chaque lauréat est à 1 million de FCFA avec l’instauration d’un « Super Galian » de 3 millions de FCFA. La « Nuit des Galian » a connu également une amélioration dans son organisation, du point de vue du contenu et du format afin de rendre cette nuit d’excellence plus attrayante pour les spectateurs et les téléspectateurs.

Lancé en 1997 par l’ancien ministre de la Communication, Mahamoudou Ouédraogo, le Prix Galian est la plus grande récompense initiée pour les journalistes au Burkina Faso. Les « Prix Galian » visent à promouvoir les différents corps de métier de la presse écrite et audiovisuelle et de la presse en ligne à travers une saine émulation entre les professionnels des médias et de la communication.

Le concours concerne les genres de production, de création et de publicité en français et en langues nationales. Le but est de «positionner les productions journalistiques et le paysage médiatique burkinabè parmi les meilleurs de la sous-région». Pour Mahamoudou Ouédraogo, il est important de récompenser les personnes qui font bien leur travail car ces personnes deviennent une locomotive en faveur de l’excellence. Autrement dit, les « Prix Galian », c’est récompenser des talents pour servir d’exemples aux autres.

Le mot « Galian » a été proposé par le doyen, Roger Nikiema, ancien directeur de la Radiodiffusion nationale, co-fondateur de la Radio Salankoloto et premier président de jury des « Prix Galian ». Galian, selon lui, c’est le nom d’un grand tam-tam utilisé pour l’animation lors des grandes cérémonies, notamment de labour et de circoncision. Ce tam-tam est utilisé par un homme qui porte aussi le même nom que son instrument et qui, par son savoir-faire, doit arriver à drainer un grand monde pour la réussite de ces évènements. A l’image de ce double personnage, le journaliste et sa plume sont des animateurs dont le rôle est de contribuer à orienter les populations vers des actions de développement et vers un avenir meilleur.

Dans la même veine, Edouard Ouédraogo, Directeur de publication de L’Observateur Paalga, souligne que le mot Galian, lui-même, est tiré du lexique savant de la langue mooré. «Il vient de galer qui veut dire augmenter, amélioré, bonifier. Dans ce sens, les Galian ont été créés pour tirer, vers le haut, la production journalistique burkinabè», explique-t-il. Les « Prix Galian », c’est donner du rythme aux journalistes, les accompagner quotidiennement dans leur travail.

Ministère de la Communication

et des relations avec le Parlement
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