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Université Ouaga II 1230 nouveaux juristes reçoivent leur parchemin

Publié le jeudi 9 mai 2019  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Université Ouaga 2
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Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Sakandé, a parrainé la sortie des promotions d’étudiants en licence à l’Unité de formation et de recherches en sciences juridique et politique (UFR/SJP) de l’université Ouaga II, le samedi 27 avril 2019. Ce même jour dans la soirée, il a donné le top de départ des jeux universitaires.

Baptisée du nom du contrôleur général de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de la lutte contre la corruption (ASCE-LC), le Pr Luc Marius Ibriga, les promotions 2016-2017 et 2017-2018 de l’Unité de formation et de recherches en sciences juridique et politique (UFR/SJP) de l’université Ouaga II ont effectué leur sortie. Avec pour parrain, le Président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Sakandé, ils étaient 640 pour la première vague et 590 pour la deuxième à avoir reçu leurs parchemins, le samedi 27 avril 2019. Le directeur de l’UFR/SJP, le Pr Dominique Kabré s’est réjoui de la sortie des étudiants en fin de cycle avec le regret que tous ne soient pas retenus pour le master. Il les a, cependant, félicités pour leur clairvoyance et la sagesse lors de leur formation. Le délégué de la promotion, Daouda Ouattara a raconté, les péripéties de leur parcours marqué par des abandons massifs et des mauvaises performances de certains des leurs camarades recalés. De 5670 étudiants en première année, pour sa promotion, 1262 ont abandonné avec moins de 500 ayant pu valider leur licence. Tout en rendant hommage à leurs formateurs qui sont, à leur avis, «les meilleurs du monde», le délégué a souligné l’inadaptation du recrutement à la fonction publique aux diplômes du système LMD. «Mais depuis que j’ai vu le PAN, je suis sûr qu’on aura gain de cause», s’est-il adressé au parrain. Averti des difficultés évoquées par le porte-parole des impétrants, le Pr Luc Marius Ibriga les a invités à ne pas baisser les bras. «Avant de vous lancer dans la vie, jetez un regard rétrospectif sur les trois ans de votre formation», a-t-il préconisé. Dans le lot de conseils qu’il a prodigués à ses filleuls, il a rappelé l’importance pour eux de travailler à être de bons citoyens, serviteurs du Burkina Faso, chemin que leur ont montré les enseignants. Le Pr Ibriga s’est, ensuite, fait l’avocat de ses filleuls en demandant au parrain de se saisir du problème d’inadéquation entre les diplômes et le recrutement dans la fonction publique.

Susciter l’amour
de la pratique du sport

Le PAN, Alassane Sakandé, a tenu un langage de vérité avec les impétrants. D’abord, il les a invités à avoir l’amour de ce qu’ils font mais surtout de prendre toujours l’exemple de celui qui a accepté donner son nom à la promotion. Quant au problème posé, il a affirmé qu’une mission d’information sera mise en place pour essayer de mieux le comprendre et faire des recommandations pour son règlement une bonne fois pour toute. Il les a aussi fait savoir que l’Etat ne pourra pas absorber tous les demandeurs d’emploi, tout en les invitant à entreprendre. De l’université Ouaga I, le PAN s’est rendu à l’Institut supérieur des sciences du développement humain (ISSDH). Patron des 6es jeux universitaires du Burkina Faso, il a pris part à la cérémonie d’ouverture aux côtés du Mogho Naaba Baongo, parrain d’honneur et bien d’autres personnalités politiques et responsables d’universités et grandes écoles. Placés sous le thème : «Sport et culture dans nos institutions d’enseignements supérieurs et grandes écoles : gage de cohésion sociale», ces jeux se dérouleront du 27 avril au 3 mai. Le président a exprimé sa joie d’être en présence de tant de sportifs et d’autorités. Cela lui rappelle également des compétitions inter-établissements de leur époque. «C’est un honneur et un plaisir lorsque nous sommes sollicités pour patronner des activités d’étudiants et nous serons toujours présents», a assuré Alassane Sakandé. Pour lui, le sport n’est pas dans le quotidien des Burkinabè alors qu’ils se «gavent» de poulets, de brochettes, de bières…«Beaucoup souffrent d’obésité, de maladies cardio-vasculaires, de diabète,…et tout cela par le manque de sport», a-t-il soutenu. Rappelant l’histoire du Burkina Faso, le PAN a évoqué le temps où l’on pratiquait le sport de masse, et appelé la classe politique, les dirigeants à donner l’exemple pour inculquer la culture du sport aux enfants.

Tielmè Innocent
KAMBIRE
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