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«Nous travaillons à satisfaire les préoccupations», ministre Rémis Dandjinou

Publié le jeudi 9 mai 2019  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par G.S
Premier point de presse de l`année du gouvernement
Jeudi 12 janvier 2017. Ouagadougou. Le gouvernement a tenu son premier point de presse de l`année avec, face aux journalistes, les ministres Tahirou Barry en charge de la culture, Tairou Bangré en charge des sports et Rémis Dandjinou en charge de la communication. Photo : Rémis Dandjinou
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Le Conseil des ministres s’est tenu le mercredi 8 mai 2019 à Kosyam, sous la présidence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Il a examiné plusieurs dossiers dont la fronde sociale.

Les accords signés entre le gouvernement et les différents syndicats avant la conférence nationale sur le système de rémunérations des agents publics de l’Etat seront mis en œuvre jusqu’à la date du 31 décembre 2018. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, à l’issue du Conseil des ministres d’hier 8 mai 2019.

«Nous travaillons à satisfaire les préoccupations, tout en tenant compte de la soutenabilité des budgets. Mais la nouvelle donne sur l’harmonisation des conditions de rémunération interviendra à partir du 1er janvier 2019», a-t-il ajouté. Selon lui, contrairement à ce que certains disent, le gouvernement ne fait pas du deux poids deux mesures, mais appliquera les conclusions de la conférence qui prévoient une redéfinition des conditions de rémunérations.

De l’avis de Rémis Dandjinou, la plupart des mouvements d’humeur qui secouent les services publics sont liés à des retards dans l’adoption de décret pour la mise en œuvre de mesures à la suite du reversement dans des grilles prévues par des textes qui datent parfois de 2012 ou 2013.

Certains de ces textes, à l’en croire, rencontrent de nombreuses difficultés dans leur application, car il se dégage, parfois, des contradictions auxquelles il faut apporter des corrections. «Quel que soit le secteur concerné par les grèves, des concertations interministérielles ont lieu autour du Premier ministre, de même que des approches avec les partenaires sociaux. Tout cela devrait permettre de trouver des solutions aux différentes préoccupations», a déclaré le Porte-parole de l’exécutif.
Plusieurs autres dossiers ont été examinés au cours du conseil. Au titre
du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le gouvernement a adopté deux décrets. L’un est relatif à la création d’emplois de professeurs titulaires, de professeurs titulaires hospitalo-universitaires, de maîtres de conférences, de maîtres assistants et de maîtres assistants hospitalo-universitaires à l’Université Nazi- Boni. Le deuxième porte sur la nomination d’enseignants à ces nouveaux postes. Selon le représentant de l’exécutif, après l’inscription des enseignants au tableau du CAMES, à l’issue du concours, il faut procéder à la création des postes d’emplois et de leur nomination par des décrets. Au ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, un décret portant mesures de sécurité de transports de matières radioactives a été adopté par le gouvernement. Ce décret permettra, selon le gouvernement, de prévoir des dispositifs de transport en toute sécurité des matières radioactives, prévenir tout risque d’incident de vol, de sabotage, et enfin, circonscrire les conséquences en cas d’incident.

Les femmes de la brigade verte de la ville de Ouagadougou ont des arriérés de salaires de trois mois et ce retard de paiement s’explique selon la mairie, par le non-versement de certaines subventions de l’Etat. La question a-t-elle été évoquée en Conseil des ministres ? Répondant à cette préoccupation des journalistes, M. Dandjinou a fait savoir qu’on ne discute pas de tout en Conseil des ministres. «Avec la communalisation intégrale adoptée par l’Etat burkinabè, il y a eu des transferts de compétences et ces questions relèvent exclusivement du ressort de la commune», a-t-il indiqué. Sur les deux touristes français qui ont été enlevés à la frontière entre le Burkina et le
Bénin, le ministre de la Communication s’est contenté de dire aux journalistes : «l’enlèvement a eu lieu sur le territoire béninois. Les forces de défense et de sécurité des pays qui partagent le Parc W travaillent en étroite collaboration en vue de retrouver les otages».

Beyon Romain NEBIE
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