«Graine d’espoir», c’est le nom du tout premier album de l’artiste burkinabè, Fadeen. Omar Ganou, à l’état civil, Fadeen compte par cette œuvre musicale, voir l’Afrique unie un jour autour d’une table pour parler le même langage. L’œuvre a été officiellement lancée ce 30 avril 2019 dans un somptueux décor dans le quartier chic de Ouaga 2000.
Produit par Vivero, une jeune maison de production basée à Marseille en France, «Graine d’espoir» comporte 11 titres, les uns aussi bien alléchantes que les autres. «Le fils à son père» ou encore Fadeen, l’artiste croit fermement au panafricanisme. «Ma lutte à travers cet album, est de voir l’Afrique unie un jour autour d’une table entrain de parler le même langage». Mais au-delà, Fadeen dénonce aussi la négligence de l’éducation de la gente féminine, notamment à travers le titre «Sami». «Sing for life» est une chanson qui parle d’espoir et qui redonne vie à toutes les personnes désespérées. Dans cette chanson, l’artiste dit avoir une pensée profonde pour tous les malades et surtout pour cette jeunesse qui souffre tant en quête d’emploi.
Pour ce jeune artiste qui a été révélé au public burkinabé à travers le groupe Sarakan avec son acolyte Menfils Bala, l’aventure ne saurait être synonyme de non-retour. Dans la chanson «Gnongo», il interpelle la jeunesse à toujours pensé à la terre natale lorsqu’on est à l’aventure. Reconnaissant, Fadeen rend hommage à sa mère à travers le titre «Confession» en featuring avec frère Malkhom. Pour lui, c’est une façon de montrer à sa génitrice, tout l’amour qu’il a pour elle. On a aussi des titres comme «M’yaka», «My lova», «J’ai pas le temps» en featuring avec Wendy, «Yelam ti boin» «Sunongo», «Kanawa».
«Graine d’espoir», le titre éponyme qui donne son nom à l’album, est une chanson qui exhorte la jeunesse à se maintenir malgré les vicissitudes de la vie. Une chanson qui donne force donc aux combattants. Cette œuvre qui prône l’espoir, la persévérance, l’amour, l’unité africaine et l’éducation de la jeune fille a bénéficié des doigtés magiques d’arrangeurs de renom tels que Petit Jano, Pissy, Rakis, Frère Malkhom et Pito Qualité du Mali.
À la fois dansantes et porteuses de messages, les chansons de Fadeen n’ont pas seulement séduit Ousseni Sawadogo. L’homme dit être émerveillé par le talent de ce jeune garçon en qui, il croit énormément. «Nous essayons de produire autrement avec une prise en charge entière et une continuité dans le projet. Pour ce projet, nous allons faire valoir Fadeen sur le plan international afin de faire de lui, l’un des meilleurs artistes du Burkina et du continent», promet Ousseni Sawadogo, propriétaire de la maison de production Vivero.
Premier pas donc pour l’artiste mais déjà, il rêve grand. Il compte transporter cet album au-delà des frontières du Burkina. Les premières notes musicales et sa prestation 100% live lors de cette soirée de lancement démontre à souhait le talent de Fadeen dont l’œuvre est à consommer sans modération.