Les travaux du 2e forum de l’Initiative « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale ont pris fin le samedi 27 avril 2019 à Pékin, capitale de la république populaire de Chine. De nombreuses décisions ont été prises pour promouvoir un développement durable par la connexion des infrastructures.
Après trois jours de travaux intenses, 38 recommandations ont été formulées par les participants au 2e forum de l’Initiative « la Ceinture et la Route » (ICR) qui s’est tenu du 25 au 27 avril 2019, à Pékin en Chine. Reparties en six points à savoir renforcer la synergie des politiques de développement, booster la connectivité des infrastructures, promouvoir le développement durable, renforcer la coopération pratique, faire avancer les échanges entre les peuples et la coopération à tous les niveaux, leur mise en œuvre devraient apporter des résultats tangibles en matière de croissance économique. « Nous réaffirmons que le renforcement du multilatéralisme reste essentiel pour relever les défis mondiaux. Nous croyons également qu’une économie mondiale ouverte, inclusive, interconnectée, durable et centrée sur l’individu peut contribuer à la prospérité pour tous », ont soutenu unanimement les leaders de la table ronde du 2e forum de l’ICR dans leur communiqué final. Pour le président chinois, Xi Jinping, ce deuxième rendez-vous a été un « succès éclatant » au regard de la qualité, du nombre de participants et des accords signés. « De nombreux représentants des milieux industriel et commercial ont pris à la conférence des PDG et ont signé des accords de coopération dont le montant total s’élève à plus de 64 milliards de dollars. Ces fruits démontrent suffisamment que l’ICR est conforme à la tendance, gagne le cœur des peuples et bénéficie au monde entier », a souligné le président Xi devant ses hôtes, venus de plusieurs du monde. Pour promouvoir le développement commun, les conclusions des travaux de la rencontre ont relevé la nécessité de soutenir des politiques macroéconomiques saines, d’encourager les discussions sur le programme de développement durable et de travailler ensemble au renforcement du dialogue aux Nations Unies et dans d’autres instances multilatérales. Sur cette lancée, les chefs d’Etats ont appelé à une coopération plus étroite en matière d’investissements directs étrangers et de coentreprises dans le contexte des lois nationales et des engagements internationaux.
Un environnement favorable aux investissements
En clair, il est question de créer un environnement favorable pour la promotion des investissements et des nouvelles opportunités commerciales dans le cadre de l’ICR. De ce fait, la réalisation d’infrastructures fiables, résilientes et durables de haute qualité est un impératif. « Nous soulignons que les infrastructures de haute qualité doivent être viables, abordables, accessibles, inclusives et réellement bénéfiques tout au long de leur cycle de vie, contribuant ainsi au développement durable des pays participants et à l’industrialisation des pays en développement. Nous invitons les pays développés et les investisseurs internationaux à investir dans des projets de connectivité dans les pays en développement », ont plaidé les chefs d’Etats. Toutes ces actions ne peuvent être pérennes que dans la prise en compte des préoccupations environnementales et climatiques. C’est pourquoi les pays présents à l’occasion à Pékin ont décidé de renforcer leur coopération dans des domaines tels que la protection de l’environnement, l’économie circulaire, l’efficacité énergétique et l’énergie propre, la gestion durable et intégrée des ressources en eau. Il s’agit de rendre concret le développement durable dans ses trois dimensions – économique, social et environnemental- de manière équilibrée et intégrée. Au titre des projets réalisés dans le cadre de l’ICR, il a été suggéré de poursuivre les efforts afin de tirer profit des progrès déjà accomplis dans le développement des corridors économiques et de la zone de coopération économique et commerciale. En sus, les leaders de la table ronde ont souhaité la dynamisation de la coopération dans les domaines des ressources humaines, l’éducation et la formation professionnelle. En un mot, il faut renforcer la capacité des peuples à mieux s’adapter aux mutations de l’environnement du travail de manière à promouvoir l’emploi et améliorer leur qualité de vie.