À dix-huit mois de la présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré sait qu’il sera jugé en partie sur son bilan. Malgré les impératifs sécuritaires, il entend accélérer le rythme des réformes sur les plans économique et social.
C’était il y a déjà plus de trois ans. Mais, à en croire les proches de Roch Marc Christian Kaboré, tout a vraiment basculé le 15 janvier 2016 quand, pour la première fois dans l’histoire du pays, une trentaine de civils ont été froidement abattus par un commando jihadiste, en plein centre de Ouagadougou. « On ne peut pas analyser l’action du président en occultant ce qui s’est passé ce jour-là, explique l’un de ses proches. Cela a été un vrai coup dur. Il ne s’y attendait pas du tout et a été cueilli à froid. Il n’a pas eu d’autre choix que de changer de logiciel dès le début de son mandat. »... suite de l'article sur Jeune Afrique