Dans ce communiqué, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) condamne le meurtre des cinq enseignants à Comin-yanga le vendredi dernier et invite le gouvernement à mettre en place « un plan Marshall pour l’éducation, lequel plan devant être inscrit dans une stratégie globale et gagnante contre ceux qui nous ont déclaré la guerre ».
Le monde de l’éducation est en deuil. L’UPC et l’ensemble des Burkinabè aussi. Le vendredi 26 avril 2019, des terroristes ont abattu cinq (05) enseignants et blessé un autre à Comin-Yanga dans la province du Koulpelogo.
L’UPC présente ses vives condoléances aux familles des victimes, et souhaite un prompt rétablissement au blessé.
L’heure est très grave. Notre pays n’a plus besoin de condamnations inutilement fermes et prétendument énergiques du Président du Faso. Il a plutôt besoin d’un plan Marshall pour l’éducation, lequel plan devant être inscrit dans une stratégie globale et gagnante contre ceux qui nous ont déclaré la guerre.
Un millier d’écoles sont fermées et plus de 150.000 enfants se retrouvent dans la rue, alors que l’année scolaire s’achève et que débuteront dans quelques semaines les examens. Malheureusement, la tuerie de Comin-Yanga sèmera plus de panique au niveau des acteurs de l’éducation, déjà confrontés à de dures conditions de travail.
L’UPC voudrait ici réaffirmer sa sincère reconnaissance à l’ensemble des enseignants burkinabè. Ceux-ci maintiennent haut le flambeau du savoir et de l’espoir, malgré la crise sécuritaire et les multiples contraintes.
Enfin, l’UPC rappelle au Président du Faso que, pendant qu’il est préoccupé par son improbable réélection pour un mandat de cinq ans, des centaines de Burkinabè ont perdu toute une vie, et des centaines de milliers d’enfants sont en phase de rater la leur. Il est le principal responsable de cet échec.