À la veille de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme jeudi 25 avril, l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS, annonce le lancement de tests à grande échelle du vaccin le plus avancé, mais à l’efficacité limitée. Ces tests vont avoir lieu au Malawi, au Kenya et au Ghana sur des dizaines de milliers d'enfants, principales victimes du paludisme. En Afrique, ils sont plus de 250 000 âgés de moins de 5 ans à succomber à la maladie chaque année.
Disons-le d’emblée : ce vaccin, baptisé « RTS-S », n’est pas la panacée. Selon les essais cliniques chez les enfants, il permettrait de réduire d’environ 40% le nombre de cas de paludisme en général pendant les 4 années de suivi, et de près de 30% le nombre de cas de paludisme grave.
Par ailleurs, quatre doses doivent être administrées au jeune enfant, ce qui constitue une contrainte. On est donc loin du vaccin idéal mais il a un intérêt potentiel.... suite de l'article sur RFI