Certaines rues bitumées de Ouagadougou sont en cette période de grandes pluies impraticables. C’est le cas de l’Avenue Dimdolobson, dans l’ex-arrondissement de Baskuy. Une grande portion de cette avenue est truffée de « nids de poule » pleines d’eau rendant la chaussée dangereuse pour les usagers.
Les confrères de la RTB goûtant à un des "nid d'éléphant" de l'Avenue Dimdolobson (Ph : B24)
Les confrères de la RTB goûtant à un des « nids d’éléphants » de l’Avenue Dimdolobson (Ph : B24)
L’Avenue Dimdolobson à Ouagadougou, non loin du Rond-point des Nations Unies, est impraticable ou du moins, difficile à pratiquer. La boue et l’eau ont pris le dessus sur le bitume.
D’immenses « nids de poule » la parsèment. Selon Zongo Clément, commerçant non loin du siège de la BIB (Banque Internationale du Burkina), »la route a toujours été dans cet état depuis 2006, année à laquelle nous nous y sommes installés« .
Le visage de l'Avenue Dimdolobson (Ph : B24)
Le visage de l’Avenue Dimdolobson (Ph : B24)
L’état de la route est cause d’accidents. « On en rencontre tous les jours », explique le commerçant, appuyé par un gérant de parking. « Des motocyclistes se fracturent les membres ou des véhicules se rentrent dedans parce que l’un a brusquement freiné pour justement éviter ces trous-là », détaille Clément Zongo.
« Ce ne sont plus des nids de poule mais des nids d’éléphants ! », lance un autre vendeur ambulant.
Que peut-on alors faire pour y remédier?
Les usagers de la route aussi bien que les commerçants tout autour tiennent à peu près les mêmes propos.
Les riverains de la voie disent avoir essayé de régler ce problème, mais sans succès. « Nous ne savons plus le nombre de fois que nous avons mis la terre dans ces trous, mais en vain », raconte un gérant de parking situé en face de la route.
Les riverains disent avoir bouché à plusieurs reprises, mais en vain, ces trous (Ph : B24)
Les riverains disent avoir bouché à plusieurs reprises, mais en vain, ces trous (Ph : B24)
La question est maintenant de savoir ce qu’il faut faire. Pendant que certains pensent que poser des « sparadraps » (c’est-à-dire combler les trous au cas par cas) pourrait réduire les risques, les autres soutiennent tout simplement qu’une réfection totale de la voie doit être envisagée.
En attendant, il continue de pleuvoir, les « nids d’éléphants » se creusent de plus en plus et, malheureusement, les accidents suivent la cadence.