Une femme sauvée de justesse d’une immolation par le feu à Ouagadougou le 23 avril 2019

Publié le mardi 23 avril 2019 | Laborpresse.net

© aOuaga.com par A.O
Explosion de Larlé : un an après, les victimes marchent pour commémorer le drame
Mercredi 15 juillet 2015. Ouagadougou. Un an après l`explosion de Larlé, les victimes ont marché pour commémorer le drame et remis un message au ministère de l`Action sociale et de la Solidarité nationale

Un attroupement s’est produit sur l’avenue Babanguida dans la matinée du mardi 23 avril 2019 aux environs de 11h T.U. Une femme s’était donnée en spectacle en tentant de s’immoler par le feu.

Après s’être déportée près du mur de l’aéroport international de Ouagadougou, jouxtant l’avenue Babanguida,elle ôta sa chemise et munie d’autres vêtements qu’elle voulait incendier pour s’immoler, elle a eu la vie sauve de justesse par des gens qui ont accouru pour l’empêcher de commettre ce drame.

Ne voulant pas se faire photographier par la foule attroupée autour d’elle, elle tenait baissée la tête entre ses jambes et s’agitait. Un mouvement quasi hystérique, qui exprimait sans doute, sa hargne pour s’immoler pour des raisons qui restent à dévoiler plus tard.

L’assistance se posait moult questions sur les causes probables d’un tel acte mais personne, ni la dame en question ne disait mot sur le ou les mobiles probables.

L’un des policiers en activité de régulation de la circulation routière au rond-point de la Patte d’Oie, est allé auprès de la dame pour la calmer et la sécuriser.

Le phénomène de l’immolation n’est pas courant au Burkina Faso.

C’est surtout en Tunisie, que des cas d’immolations de citoyens déçus de la vie en Afrique, ont été médiatisés à travers le monde, dans le contexte de la crise du printemps arabe enclenché courant 2011.

La dame de Ouagadougou mérite donc une prise en charge par les services de l’action sociale et éventuellement par un psychologue.

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