Le Syndicat des Médecins du Burkina (SYMEB) ont observé un sit-in devant le ministère en charge de la Fonction publique ce mardi 23 avril 2019. Il réclame l’application pure et simple de la fonction publique hospitalière et la prise d’un décret consacrant la création de l’Agence de Gestion des Soins primaires comme le dispose l’article 3 de la loi 057. A l’occasion, il en a profité pour remettre une note d’interpellations au gouvernement.
Le Syndicat des Médecins du Burkina (SYMEB) n’est pas content de la non application de la fonction publique hospitalière. Il se demande pourquoi cette dernière peine à être appliquée. Le syndicat par la voix de son Secrétaire général, Dr Alfred Ouédraogo, réclame l’application pure et simple de la fonction publique hospitalière et la prise d’un décret consacrant la création de l’Agence de gestion des soins primaires comme le dispose l’article 3 de la loi 057.
Le Directeur de cabinet du ministère en charge de la Fonction publique, Jean Marie Sompougoudou venu à la rencontre du syndicat dit apprécier sa démarche de dialogue entrant dans les procédures normales entre employeur et employés. Au nom du ministère, il a rassuré le syndicat que les préoccupations contenues dans la note d’interpellation seront transmises à qui de droit et une suite lui sera donnée.
Le Secrétaire général du Syndicat des Médecins du Burkina Faso, Dr Alfred Ouédraogo a précisé que si le syndicat, malgré les interpellations et propositions faites, se rend compte d’un « blocus dans son application»; il déploiera d’autres méthodes de luttes et de façon graduelle. A ce titre, « nous pourrions aller simplement de la grève de consultation, de la grève d’intervention chirurgicale voire une grève illimitée comme ce fut le cas dans certains pays », a-t-il martelé.
Mais, Dr Ouédraogo a tenu à rassurer la population que dans le principe de leur syndicat, même si une grève illimitée venait à être observée le service minimum sera assuré.