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Excision et mariage précoce des filles : Schiappa Marlène visite un programme à Tibou

Publié le lundi 22 avril 2019  |  Burkina24
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© Autre presse par DR
Secrétaire d’Etat de la France chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Schiappa Marlène
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La secrétaire d’Etat de la France chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Schiappa Marlène, a profité de sa présence au Burkina Faso pour visiter un programme d’accélération de l’abandon du mariage d’enfants et des mutilations génitales féminines dans le village de Tibou, situé à 81 km de Ouagadougou, ce samedi 20 avril 2019. Elle était accompagnée de la Représentante de l’UNICEF Burkina Faso, Anne Vincent et de l’Ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes.

Au Burkina Faso, plus d’une fille sur deux est mariée avant l’âge de 18 ans et 10% le sont avant l’âge de 15 ans. Malgré une baisse significative au cours de la dernière décennie, 67,6% des femmes âgées de 15 à 49 ans, 11% des filles âgées de 0 à 14 ans et 4,5 % des filles de moins de 5 ans ont subi une mutilation génitale féminine (MGF).

C’est face à cette situation que l’UNICEF et son partenaire le Groupe d’appui en santé, communication développement (GASCOD) ont mis en œuvre un programme d’accélération de l’abandon du mariage d’enfants et des MGF dans le village de Tibou situé à 81 kilomètres au Nord et Ouagadougou.

La secrétaire d’Etat de la France chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Schiappa Marlène, a profité de sa présence au Burkina Faso pour visiter un programme d’accélération de l’abandon du mariage d’enfants et des mutilations génitales féminines dans le village de Tibou, situé à 81 km de Ouagadougou, ce samedi 20 avril 2019. Elle était accompagnée de la Représentante de l’UNICEF Burkina Faso, Anne Vincent et de l’Ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes.

Au Burkina Faso, plus d’une fille sur deux est mariée avant l’âge de 18 ans et 10% le sont avant l’âge de 15 ans. Malgré une baisse significative au cours de la dernière décennie, 67,6% des femmes âgées de 15 à 49 ans, 11% des filles âgées de 0 à 14 ans et 4,5 % des filles de moins de 5 ans ont subi une mutilation génitale féminine (MGF).

C’est face à cette situation que l’UNICEF et son partenaire le Groupe d’appui en santé, communication développement (GASCOD) ont mis en œuvre un programme d’accélération de l’abandon du mariage d’enfants et des MGF dans le village de Tibou situé à 81 kilomètres au Nord et Ouagadougou.

Ce programme a consisté à sensibiliser les jeunes filles et garçons de concert avec les décideurs communautaires (chefs coutumiers et religieux) qui a conduit à une déclaration publique d’abandon du mariage des enfants et des MGF dans le village de Tibou. Par ailleurs, une cellule de veille a été mise en place pour pérenniser les acquis et poursuivre les activités de sensibilisation.

Ce samedi 20 avril 2019, la secrétaire d’Etat de la France chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Schiappa Marlène, a profité de sa présence au Burkina Faso pour visiter ce programme.

A l’issue d’un entretien avec les jeunes filles, les leaders religieux et coutumiers, elle a fait savoir que c’était un travail formidable de sensibilisation qui a été enseigné pour l’abandon des mariages précoces et de l’excision dans la localité.

« A partir du moment où on comprend les mécanismes et les conséquences, on s’engage pour arrêter les excisions, arrêter les mutilations génitales, et arrêter de donner les petites filles et les jeunes filles en mariage. Le travail qui a été fait dans ce village est un exemple de ce qui devrait être fait dans d’autres villages, au Burkina Faso en Afrique et partout dans le monde », a indiqué la secrétaire d’Etat de la France en charge de l’égalité et les questions de discriminations.

Bassolé Félicité, présidente du conseil exécutive de GASCODE, a expliqué que le programme d’accélération de l’abandon du mariage d’enfants et des MGF a été financé par l’UNICEF qui couvre 600 villages. Les autorités locales se sont engagées à abandonner la pratique de l’excision et le mariage des enfants. Selon eux, la méconnaissance des conséquences était une des raisons du maintien de ces pratiques.

Jules César KABORE
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