Le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ/BF) a animé une conférence de presse, le mardi 16 avril 2019 à Ouagadougou, pour donner son point de vue sur la situation qui prévaut au ministère en charge de la jeunesse.
Les membres du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ/BF) sont en phase avec leur ministère de tutelle. Les leaders de cette organisation en ont donné l’assurance à l’occasion d’une conférence de presse, le mardi 16 avril 2019 à Ouagadougou.
Le président du CNJ/BF, Moumouni Dialla a, en effet, noté que «c’est avec satisfaction», qu’ils ont découvert que le nouvel organigramme du ministère en charge de la jeunesse a créé une direction en charge de l’entrepreneuriat des jeunes et un secrétariat permanent de «Youth connect». «Pour nous, la direction générale de l’entrepreneuriat sera une solution à l’auto-emploi des jeunes.
Cela permettra un accompagnement et un suivi permanent de leurs activités entrepreneuriales. Le secrétariat permanent de Youth connect travaillera à créer des opportunités et mettra les jeunes du Burkina Faso en connexion entre eux et avec ceux des autres pays», a-t-il expliqué. Et pour mieux exprimer leur approbation à propos de ce changement, Moumouni Dialla a informé que sa structure a adressé deux correspondances datant du 21 février 2019 au ministre de la Jeunesse et de la promotion de l’Entrepreneuriat des jeunes, Salifo Tiemtoré.
Ces correspondances, selon les confidences de M. Dialla, exhortaient le ministère à travailler à la représentativité de la jeunesse dans les différents conseils d’administration de l’Etat, à créer des opportunités sur les plans national et international pour les jeunes, a accompagner les initiatives de la jeunesse en facilitant l’accès au financement, et à créer une direction générale qui s’occupera de l’entrepreneuriat, de créer un cadre de concertation trimestrielle entre le ministre, ses structures techniques et les jeunes, d’accompagner le renforcement institutionnel des structures de jeunesse.
Néanmoins, Moumouni Dialla a déploré que, selon des informations qui leur sont parvenues, la création de la direction générale de l’entreprenariat des jeunes ne semble pas faire l’unanimité. Il a donc informé l’opinion publique que la création d’une direction de l’entrepreneuriat répond à la volonté de la jeunesse.
A l’entendre, ce sont les réalités du terrain et le nombre croissant de chômeurs dans le pays qui commandent l’érection de cette direction. M. Dialla a, par conséquent, souhaité que chacun transcende ses intérêts pour accompagner cette jeunesse qui «souffre» et plaider pour que la jeunesse soit au cœur de toutes les stratégies et politiques publiques.