Le ministre de l’Economie des Finances et du Développement, Lassané Kaboré et l’ambassadeur chef de mission de l’Union européenne au Burkina, Jean Lamy, ont signé deux conventions de financement d’un montant total de 6 milliards FCFA, le 18 avril 2019 à Ouagadougou.
L’Union européenne (UE) est engagée aux côtés du Burkina Faso pour relever les défis du développement. C’est dans cette perspective que l’ambassadeur chef de mission de l’Union européenne, Jean Lamy et le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, ont procédé à la signature de deux conventions de financement de plus de 6 milliards FCFA, le 18 avril 2019 à Ouagadougou.
La première convention d’un montant de plus de 2 milliards de francs CFA s’inscrit selon l’ambassadeur, M.Lamy, dans le cadre du Projet d’appui à la gestion de l’aide (PAGA). Ce projet d’une durée de 60 mois vise à optimiser l’efficacité de l’aide et des politiques publiques du Burkina Faso. Il est attendu de la mise en œuvre du PAGA, quatre résultats principaux dont l’amélioration de la visibilité des actions de développement de la coopération de l’UE et le renforcement des cadres de concertation pour la gestion de l’aide communautaire. «Ce projet va doter les services d’appui à l’ordonnateur national en ressources humaines en quantité et en qualité », a-t-il laissé entendre.
Le PAGA ambitionne également l’amélioration du dispositif de suivi-évaluation de la coopération de l’UE. A cet effet, Jean Lamy a rassuré que le PAGA ne remet pas en cause la capacité du Burkina Faso à gérer l’aide qui lui est octroyée. «Le Burkina Faso bénéfice de l’aide budgétaire mais nous ne faisons pas cela avec tous les pays. Ce qui témoigne du niveau de confiance et de l’excellente coopération entre les services techniques chargés de la mise en œuvre de cette aide», a-t-il déclaré.
Améliorer la compétitivité
Quant à la seconde convention, elle concerne le programme pour la compétitivité en Afrique de l’Ouest-volet Burkina Faso. L’UE met ainsi à la disposition du Burkina Faso une enveloppe de 4,91 milliards FCFA pour financer ce projet d’un coût global de plus de 5 milliards FCFA. Ce programme, piloté par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, vise, selon les dires du ministre en charge de l’économie, à promouvoir trois chaînes de valeurs. Il s’agit des chaînes de valeur huileries et dérivés du coton, miel et dérivés, énergie solaire et domestique.
En outre, le programme ambitionne de renforcer le cadre législatif et règlementaire sur la compétitivité des entreprises. Tout en traduisant sa reconnaissance à l’UE pour son soutien permanent aux efforts de développement du Burkina Faso, le ministre Kaboré s’est engagé, au nom du gouvernement, à assurer une utilisation efficace et transparente des financements. Il a, en outre, promis que ses services ne ménageront aucun effort pour l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre de ces projets.