Alphabétisation et formation en milieu rural : le MENA et la société minière Essakane SA se donnent la main #aOuaga

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Alphabétisation et formation en milieu rural : le MENA et la société minière Essakane SA se donnent la main

Publié le mercredi 28 aout 2013 | Le Quotidien

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Koumba Boly Barry, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

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Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a rencontré le lundi 26 août 2013, à Gorom-Gorom, dans la province de l’Oudalan, les populations pour discuter autour d’un projet pilote dénommé « Alphabétisation et formation en milieu rural ». Ledit projet, conçu en partenariat avec la société minière Essakane SA, entend faire la promotion de la production à travers la formation. Les travaux ont été dirigés par le ministre délégué chargé de l’Alphabétisation, Amadou Diemdioda Dicko.

« Le développement passe par l’éducation », tel est le leitmotiv du directeur adjoint santé, sécurité et développement durable de la société minière Essakane SA, Julien Baudrand, à la cérémonie de concertation pour l’élaboration du projet « Alphabétisation et formation en milieu rural », initié par le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation. Pour preuve, la société minière a, en 2010, alphabétisé plus de 1 000 personnes et formé une centaine de jeunes dans les divers métiers, à travers l’Agence nationale de l’emploi (ANPE). Aussi, au nom de la société, Julien Baudrand a réaffirmé l’engagement à soutenir l’éducation dans le Sahel. Pour le gouverneur de la région du Sahel, Boureima Yiougo, la rencontre de concertation du MENA avec ses partenaires tel Essakane SA est essentielle parce qu’elle embrasse un sujet d’actualité. Reprenant un passage des saintes écritures, il a laissé entendre : « Faute de connaissances, mon peuple périt.» « Nous sommes à une étape où pour survivre, il faut distinguer le rouge du blanc. L’éducation est importante car aujourd’hui, pour utiliser un téléphone portable, il faut savoir lire », a-t-il ajouté.

Pour le ministre délégué chargé de l’Alphabétisation, Amadou Diemdioda Dicko, en 2015, le Burkina doit atteindre 60% d’alphabétisés, dont 60% de femmes. Les statistiques, a-t-il ajouté, ne sont pas bonnes pour la région du Sahel qui se positionne en la 13e sur les 13 régions du Burkina.

Avec le boom minier que connaît la région, c’est une opportunité pour offrir de meilleures conditions de vie aux populations. Mais, cela passe par une production rationnelle des besoins en mines. Aussi, le projet pilote « Alphabétisation et formation en milieu rural », sera axé sur les métiers de l’agriculture, de l’élevage et la maraîcher-culture. « L’or est appelé un jour à finir. Il faudrait qu’après le départ de la mine, les populations sachent faire autres choses en dehors de l’exploitation de l’or », a mis en garde le ministre pour justifier la pertinence du projet.
Le projet « Alphabétisation et formation en milieu rural », prévu pour une durée de 3 ans, devra former 660 apprenants chaque année. 11 centres d’alphabétisation seront ouverts lors de la première année. Il a un budget prévisionnel de 424 millions de francs CFA dont une partie sera supportée par le budget de l’Etat.

Par Raogo Hermann OUEDRAOGO

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