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Simon Compaoré, président par interim du MPP :  « Ce qui se passe actuellement au MINEFID est inacceptable » 

Publié le vendredi 12 avril 2019  |  Le Pays
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© Autre presse par DR
Le président par intérim du MPP, Simon Compaoré
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Les premiers responsables du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont animé une conférence de presse, le 11 avril 2019, au siège dudit parti. La situation sécuritaire, les mouvements d’humeur au ministère de l’Economie, des finances et du développement, étaient, entre autres, les questions abordées au cours de cette conférence de presse.

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) est contre la situation qui prévaut au ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID). Le parti a donné sa position au cours d’une conférence de presse animée le 11 avril dernier. Pour ses premiers responsables, cette façon d’agir « n’est ni plus ni moins qu’une opération de sabotage, de tentative d’asphyxier l’économie nationale par un groupe de travailleurs plus portés sur leurs intérêts personnels que sur le sort des Burkinabè ». Pour le MPP, il est inacceptable qu’une catégorie de travailleurs prenne le pays en otage, rendant ainsi difficile les activités économiques. « Notre position est claire parce que ce qui se passe actuellement au MINEFID est inacceptable. Ils disent que ce n’est pas une grève, mais quand vous allez tout de suite pour payer vos impôts, on va vous dire qu’il n’y a pas de réseau. Ceux qui refusent d’encaisser, encaissent leurs salaires. (…) Ça ressemble à du sabotage. Il faut avoir le courage de dire que c’est bien cela. Ceux qui le font savent ce que cela entraîne. Pour notre parti, nous disons que si les agents du MINEFID ont un problème, qu’ils acceptent d’ouvrir le débat avec l’Etat, mais ils ne peuvent pas prendre tout le peuple en otage. Tous ceux qui ont des projets qu’ils doivent réaliser pour le compte de l’Etat, ne peuvent pas le faire parce qu’il n’y a pas de possibilité d’enregistrer les contrats comme il se doit. C’est dire que les écoles, les maternités qu’on aurait dû construire sont en souffrance », a déploré Simon Comparé, président par intérim du MPP.

La réconciliation d’accord, mais vérité et justice d’abord !

Pour lui, il est temps, pour les agents du MINEFID, de revenir à la table de négociation afin de trouver des solutions à cette crise. En plus de la situation au MINEFID, le parti du Soleil levant déplore les menaces que font peser les syndicats de l’enseignement sur les activités scolaires en décrétant un arrêt de travail de 24 heures, la grève annoncée du SYNTSHA de même que le mouvement d’humeur des chauffeurs routiers le 2 avril dernier. La situation sécuritaire, notamment les drames qui ont eu lieu à Zoaga et à Arbinda dans la nuit du 31 mars au 1er avril dernier, a également été abordée au cours de la conférence de presse. Ce fut l’occasion, pour le parti au pouvoir, de présenter ses condoléances aux familles éplorées. « En ces douloureuses circonstances, le MPP renouvelle ses sincères condoléances aux familles des victimes des atrocités de Zoaga et d’Arbinda. Notre parti exprime sa compassion aux blessés et sa solidarité avec le gouvernement qui met tout en œuvre pour soulager la peine et la douleur de ceux et celles qui ont eu la vie sauve », a laissé entendre Simon Compaoré.Sur la question de la réconciliation nationale, le MPP dit déplorer la position d’une certaine classe politique qui réclame le retour au Burkina de tous ceux qu’ils qualifient d’exilés politiques, avant la tenue du prochain référendum sur la Constitution de la Ve République et avant les élections de 2020. Pour lui, la réconciliation d’accord, mais vérité et justice d’abord. « Le MPP est favorable à la réconciliation nationale, mais une réconciliation vraie, qui ne sacrifie pas la vérité et la justice sur les actes graves commis qui ne peuvent quitter sur un coup de baguette magique la mémoire individuelle et collective. Le MPP se démarque de l’amalgame fait à dessein par les chantres de la réconciliation favorables à la justice transitionnelle à des fins de politique politicienne au détriment de l’Etat de droit », a conclu Simon Comparé.

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