L’Afrique souhaite voir le prochain Forum de la Ceinture et la Route pour la coopération internationale stimuler le développement de la logistique et des infrastructures sur le continent africain, a déclaré la secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).
Une mise en oeuvre plus rapide et plus efficace de l’accord relatif à la création de la zone de libre-échange continentale (ZLEC) africaine s’appuie essentiellement sur la logistique, a déclaré mercredi aux journalistes, à Addis-Abeba, la secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe.
Le deuxième Forum de la Ceinture et la Route pour la coopération internationale doit ouvrir ses portes à Beijing fin avril. Des représentants de plus de 100 pays, notamment 40 chefs de gouvernement, ont confirmé leur présence.
"Ce qui nous importe le plus (...) c’est le renforcement de la logistique et des infrastructures dont nous avons besoin pour concrétiser la ZLEC un accord viable", a dit Mme Songwe.
"Lorsque nous travaillons sur des projets du secteur des transports, nous travaillons également dans le domaine de la communication numérique", a-t-elle poursuivi.
Mme Songwe a dit que l’Afrique tentera également de "comprendre les modes de gouvernance, la façon dont les pays accèdent aux initiatives susceptibles de s’inscrire dans le cadre de l’initiative ’la Ceinture et la Route’".
La secrétaire exécutive de la CEA a salué le rôle de l’initiative "la Ceinture et la Route" qui contribue, en Afrique, à moderniser les infrastructures et à créer des emplois.