Les débats sur les réformes politiques relatives à la mise en place du Sénat se poursuivent entre les membres du Comité de suivi de la mise en place des réformes politiques consensuelles(CSRPC), suite à la demande du président du Faso d’un rapport circonstancié sur l’institution de la deuxième chambre parlementaire.
Notre équipe à fait un tour dans la matinée du 27 août 2013 au quartier général des membres du CSRPC, à la salle des banquets de Ouaga 2000 , pour constater le déroulement des échanges qui se déroulent à huis clos.
Dès la matinée du 27 août 2013, les membres du Comité de suivi de la mise en place des réformes politiques consensuelles (CSRPC) arrivent l’un après l’autre pour prendre part aux échanges. L’équipe travaille ardemment pour aboutir à un rapport circonstancié tel que cela a été demandé par le chef de l’Etat, dans le délai du 31 août 2013. A quelques jours de cette date, les membres sont à la tâche. C’est ce que nous avons pu constater lorsque nous y avons fait un tour, le 27 août 2013. Le moins que l’on puisse remarquer, c’est que les échanges se déroulent dans la sérénité. On pourrait imaginer qu’entre les quatre murs où le sort de la deuxième chambre parlementaire doit être décidé, les échanges sont intenses. Au regard du huis clos, nous n’avons pas pu assister aux échanges. De la grande porte d’entrée de la salle des banquets où nous avons attendu, nous avons seulement constaté les quelques sorties de certains participants pour soit téléphoner, soit pour griller une cigarette en ce qui concerne les fumeurs. Impossible d’arracher un mot aux participants qui entendent garder jalousement secrètes, les recommandations à soumettre au président du Faso. Probablement, les résultats des travaux seront incessamment et ce de façon officielle mis à la disposition des populations burkinabè qui attendent beaucoup des conclusions qui en sortiront. Les débats qui ont été par moment passionnants sur la mise en place du Sénat trouveront-ils une réponse à l’issue des travaux ou la montagne accouchera- t- elle d’une souris ? En tous les cas, attendons de voir .
Par Soumoubienkô Roland KI et Boris G. Roamba
(stagiaire)