Les préoccupations du secteur privé burkinabè étaient au centre des échanges entre le chef du gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré et le bureau de la Chambre du commerce et d’industrie du Burkina Faso, le lundi 8 avril 2019, à Ouagadougou.
Le bureau de la Chambre du commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), conduit par son président, Mahamadi Savadogo, a rendu visite au Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, le lundi 8 avril 2019, à Ouagadougou. «Nous sommes venus féliciter le Premier ministre pour sa nomination à la tête du gouvernement. Nous avons également profité de l’occasion pour lui soumettre quelques doléances que nous avons au niveau du secteur privé », a indiqué le président Sawadogo, à sa sortie d’audience.
Les préoccupations exposées au chef du gouvernement sont, entre autres, l’amélioration continue du climat des affaires et la prise d’un certain nombre de textes règlementaires pour un meilleur encadrement du secteur du commerce et de l’industrie, y compris la facilitation des échanges économiques avec la Chine. « Nous venons de reprendre nos relations avec la Chine. Il y a un certain nombre de textes à prendre pour nous permettre d’exercer librement le commerce entre le Burkina Faso et la Chine, à travers notamment des certificats de reconnaissance de nos produits d’exportation (les produits de crue et autres) vers ce pays », a-t-il précisé.
A toutes ces préoccupations du monde des affaires, le chef du gouvernement a accordé une oreille attentive, à en croire le premier responsable de la CCI-BF. «Le Chef du gouvernement a promis de nous revenir dans un bref délai pour que nous fassions un travail technique sur ces questions et prenions les décisions qu’il faut», a-t-il ajouté.
La situation de « léthargie » qui prévaut au ministère de l’Economie et des Finances a été abordée au cours du tête-à-tête. Là encore, le bureau consulaire sort optimisme. « Sur cette question aussi, le Premier ministre nous a rassuré que son gouvernement travaille pour qu’une meilleure solution soit trouvée dans les jours à venir », a fait savoir le chef de la délégation de la chambre du commerce.
Sur la question de l’importation du riz de mauvaise qualité, M. Savadogo a condamné les commerçants qui s’adonnent à de telles opérations. «Les commerçants qui importent des produits impropres à la consommation peuvent être qualifiés de malfrats, car ils empoisonnent leurs propres familles, leurs personnels », a-t-il dénoncé. En tout état de cause, la CCI-BF travaille en tandem avec les différentes brigades pour réprimer de telles pratiques, a rassuré le président Savadogo.