Ouagadougou - Le ministère de la Promotion de la femme et du Genre qui présentera en 2014 devant le Secrétariat général des Nations-Unies, son 7ème rapport sur l’exécution de la Convention sur l’Elimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDEF), a débuté mardi un atelier de formation sur l’élaboration dudit document avec l’appui de l’Institut national démocratique (NDI).
La formation vise à fournir aux différents acteurs les meilleurs outils méthodologiques pour la collecte des données afin de transmettre du Burkina Faso, « une bonne photocopie » de la situation de la femme et de l’évolution de la réduction significative des discriminations faites aux femmes et aux filles, a indiqué le ministre de la Promotion de la femme et du Genre Nestorine Sangaré, à l’ouverture des travaux.
Mme Sangaré a affirmé que ce renforcement des capacités vient s’ajouter aux nombreux efforts déployés au niveau des départements ministériels et de l’ensemble du territoire pour l’amélioration de la situation des femmes et de la réduction des inégalités.
Le sixième rapport sur l’exécution de la Convention sur l’Elimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDEF) présenté par le Burkina Faso le 5 octobre 2010 a engrangé des acquis en faveur de la promotion des droits de la femme en dépit de certaines insuffisances, a déclaré le ministre Sangaré.
« Les reproches qui nous ont été faits dans ce rapport sont que jusque là, il n’ya pas vraiment de loi contre les violences faites aux femmes et une législation claire par rapport à l’accès des femmes à la terre et la protection de la femme en matière des violences », a-t-elle expliqué.
Qualifiant le partenariat avec le ministère de la Promotion de la Femme et du Genre de « naturel », la directrice de l’Institut national démocratique Aminata Kassé a réaffirmé la disponibilité de son ONG à faciliter aux acteurs, l’accès à tous les outils nécessaires afin de produire « un rapport professionnel qui rende compte de la réalité et surtout des efforts qui sont faites par le Burkina Faso ».
Depuis sa ratification le 28 novembre 1984 de la CEDEF, le Burkina Faso a présenté tous les quatre ans un rapport sur la situation comme les textes le stipulent.
Au Burkina Faso, la majorité des populations vivent en milieu rural et des pratiques ancestrales tels que le mariage forcé, l’excision et le lévirat y sont toujours légions.