La troisième édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) a ouvert ses portes jeudi, pour mener la réflexion sur les enjeux et les avantages de la production et la distribution de l’énergie solaire.
Pour le Premier ministre burkinabé, Christophe Marie Joseph Dabiré, les énergies renouvelables sont une solution pour un développement durable et inclusif.
De fait, il a exhorté la SEERA à être le lieu de mutualisation des connaissances afin de réussir le bond vers l’énergie solaire.
« Le changement climatique et la forte dégradation de l’environnement par le fait des énergies fossiles imposent aux Etats une transition vers les énergies renouvelables et avec le Burkina Faso nous allons nous mutualiser les connaissances pour relever les défis actuels et futurs » a déclaré l’ambassadeur du Maroc Farhat Bouazza, dont le pays est l’invité d’honneur.
L’ambassadeur marocain a par ailleurs précisé que pour que son pays soit parmi les leaders en énergie renouvelable, il a fallu adopter un programme politique relatif à l’efficacité énergétique.
A en croire le ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, le besoin énergique au Burkina Faso est très élevé avec 80% de sa population qui vit dans l’obscurité en milieu rural.
«La prise de conscience des enjeux environnementaux est à la base de la nécessité d’aller aux énergies renouvelables. L’Afrique a manqué les révolutions économiques, technologiques etc, elle ne doit pas rater celle énergétique », a averti Lassina Zerbo le parrain de la SEERA par le biais de Sidwaya.
M. Zerbo a recommandé que la transition énergique se fasse de façon diplomatique, en mettant en place une alliance mondiale, prometteuse d’une «une énergie de paix et de développement».